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© AFP/Franck Fife
Les joueurs du PSG à l'entraînement, le 26 novembre 2013 au Camp de Loges à Saint-Germain-en-Laye
Le PSG, qui a reporté il y a trois semaines sa qualification pour les 8e de finale de la Ligue des champions en concédant un nul face à Anderlecht (1-1), doit à présent conclure l'affaire contre l'Olympiakos, mercredi au Parc des Princes, à l'occasion de la 5e journée.
Avec 10 points en quatre matches, soient trois de mieux que le club du Pirée et six de plus que Benfica (3e), le PSG sera en cas de match nul qualifié et même assuré de la première place du groupe C, ce qui lui permettra de recevoir au retour en 8e de finale.
Mais compte tenu de l'impression de puissance qu'il dégage depuis plus de deux mois et le 4-1 ramené, justement, du Pirée lors de la journée inaugurale de C1, le club de la capitale se doit de boucler la boucle contre ces mêmes Grecs par un nouveau succès qui effacerait le surprenant faux-pas contre Anderlecht.
"On sait ce qu'on a à faire, il faut valider ce bon parcours (européen)", a résumé Laurent Blanc en conférence de presse mardi.
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L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
à l'entraînement, le 26 novembre 2013 au Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye
Or pour l'entraîneur parisien, valider rime avec gagner, et la culture de la gagne, ses joueurs semblent l'avoir bien chevillée au corps. Invaincus depuis 34 matches toutes compétitions confondues, ils ont, à une exception près (deux nuls lors des deux premières journées de L1), toujours su réagir par une victoire après avoir concédé un nul depuis le début de saison.
Alors que contre Anderlecht ses joueurs se sont laissé aller à un relâchement coupable après la balade bruxelloise du match aller (5-0, dont un quadruplé d'Ibrahimovic), Laurent Blanc sait qu'il faudra avant tout éviter de céder de nouveau à l'excès de confiance -"on va se mettre la pression qu'il faut", a-t-il assuré.
Eviter un stress à Lisbonne
D'une part parce que ce vilain défaut finit toujours par coûter cher, d'autre part, et surtout, parce qu'il se rappelle bien que l'Olympiakos avait bousculé une mi-temps durant son équipe, avant de craquer après la pause.
"Auront-ils la même intention de faire un gros pressing ici à Paris? On peut en douter, mais si c'est le cas il faudra être meilleur techniquement que lors des 45 premières minutes à l'Olympiakos", a prévenu l'entraîneur parisien.
"Ils ont essayé de nous gêner, d'être présents dans le c?ur du jeu car ils savent que c'est dans ce domaine-là qu'on est assez compétitif. Il faut se préparer face à des équipes qui vont avoir cette option tactique contre nous", a-t-il estimé.
Conscient de l'importance de boucler le chapitre de la phase de groupes dès mercredi sans en passer par une ultime tentative stressante à Lisbonne contre Benfica, Blanc avait décidé de faire tourner son effectif à Reims samedi, ce qui fut fait avec succès (3-0).
Disposant d'un effectif au complet, il devrait aligner son équipe-type où Van der Wiel, Maxwell, Matuidi, feront a priori leur retour. Tout comme Cavani, bien qu'encore affecté par le décalage horaire depuis son retour vendredi soir de Montevideo, où sa sélection a validé (contre la Jordanie, 0-0, 5-0 à l'aller) son billet pour le Mondial brésilien.
Quant à savoir qui d'Alex ou de Marquinhos sera associé en défense centrale à Thiago Silva, l'entraîneur parisien n'a rien laissé filtrer. A peine a-t-il confié que son "choix serait difficile".