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L'entraîneur du PSG Unai Emery en conférence de presse, le 31 octobre 2016 à Bâle
Entraîner le Paris SG requiert des qualités de funambule: après un début de saison mitigé, Unai Emery n'a plus vraiment de droit à l'erreur, d'autant que son équipe doit s'imposer mardi (20h45) à Bâle en Ligue des champions pour rester au contact de son rival dans le groupe A, Arsenal.
Le bilan de l'entraîneur du PSG fait débat: côté pile, il y a une série en cours de six matches sans défaite, avec seulement deux buts encaissés sur la période, des jeunes qui évoluent à un bon niveau (Alphonse Aréola, Adrien Rabiot, et dans une moindre mesure Presnel Kimpembe et Layvin Kurzawa), une équipe toujours en lice pour la première place de son groupe de Ligue des champions et qui peut se qualifier dès mardi pour les huitièmes.
Paris et Arsenal comptent en effet le même nombre de points (7) et, si l'un ou l'autre gagne et que l'autre ne perd pas mardi, les deux seront qualifiés, avant de s'expliquer lors d'une "finale" pour la première place du groupe, le 23 novembre à l'Emirates Stadium.
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Les joueurs du PSG à l'entraînement le 31 octobre 2016 à Bâle
Mais côté face, il y a ce match nul aux allures de défaite face à Marseille le 23 octobre en championnat - l'OM n'avait plus pris de point face à Paris depuis octobre 2012 -, la fébrilité ou le niveau inquiétant de certains cadres (Angel Di Maria, Marco Verratti ), une 3e place et un écart de 6 points avec le premier, Nice, et deux défaites en 11 matches de L1, soit autant que sur l'ensemble de la saison dernière.
- Sans Aurier, avec Pastore -
Attention donc à ne pas faire pencher la balance du mauvais côté: en cas de défaite ou de match nul à Bâle mardi, le PSG pourrait laisser filer Arsenal en tête du groupe A. Les Gunners se déplacent en effet dans le même temps à Ludogorets, où Paris s'était imposé 3-1. S'ils gagnent mardi, et que dans le même temps Paris perd ou fait match nul en Suisse, un match nul face à Paris le 23 novembre suffirait à Arsenal pour s'assurer la première place du groupe.
Un détail qui a son importance puisque la première place donne davantage de chances d'éviter de croiser la route d'un épouvantail européen dès les huitièmes de finale. La saison dernière, seuls deux clubs ayant terminé 2e de leur groupe se sont qualifiés pour les quarts de finale, le Benfica Lisbonne et... le PSG, alors entraîné par Laurent Blanc .
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Les joueurs du PSG à l'entraînement, le 31 octobre 2016 à Bâle
Une victoire au bouillant Parc Saint-Jacques permettrait de plus de rassurer sur les qualités du PSG version Emery, sévèrement balloté par les Suisses au Parc des Princes lors de la manche aller. Les coéquipiers de l'Ivoirien Seydou Doumbia, principale menace du leader invaincu du championnat helvète, avaient notamment touché trois fois les montants, avant de s'incliner sur un score flatteur pour les Parisiens, 3-0.
Comme lors du petit succès à Lille vendredi en championnat (1-0), l'Ivoirien Serge Aurier ne fait pas partie du groupe des joueurs appelés. Il devait soigner sa cheville, a expliqué Unai Emery jeudi dernier.
En revanche, Javier Pastore est bien dans le groupe parisien convoqué pour le déplacement en Suisse. Touché au mollet et absent depuis début octobre, l'Argentin n'a participé qu'à quatre matches sur les 10 journées de Ligue 1. Sera-t-il déjà en mesure de faire pencher la balance du bon côté mardi ?