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© AFP/Aris Messinis
Les joueurs du PSG à l'entraînement, le 16 septembre 2013 au Pirée près d'Athènes
Le Paris SG débute mardi (20h45) à Athènes face à l'Olympiakos sa deuxième campagne de Ligue des Champions de l'ère qatarie, avec l'ambition de faire mieux que le quart de finale de la saison dernière et le statut de grand favori d'un groupe a priori aisé.
Après des débuts plutôt réussis en Ligue 1 (3e avec 11 points sur 15 possibles) et avant le choc de dimanche contre le leader et rival Monaco, l'équipe parisienne retrouve donc la Ligue des Champions, la compétition pour laquelle elle a été "bâtie", selon le fameux mot de Leonardo, et qui figure la véritable ambition des propriétaires qatariens du club parisien.
Le bon parcours réussi la saison dernière, avec une élimination sans perdre face à Barcelone en quarts de finale, a légitimé cette ambition, tout comme le renfort supplémentaire d' Edinson Cavani , meilleur buteur du Championnat d'Italie l'an dernier avec Naples.
La présence de géants comme le Bayern Munich, le Real Madrid ou le Barça interdit au PSG de se présenter comme l'un des favoris de l'épreuve. Mais avec Thiago Silva, Ibrahimovic, Cavani et quelques autres, il en est à l'évidence l'un des premiers outsiders.
A ce titre, la phase de poules ne devrait pas poser d'énormes problèmes au club parisien plutôt favorisé par un sort ami, qui lui a réservé un groupe parmi les plus faibles, avec l'Olympiakos, le Benfica Lisbonne et Anderlecht.
"Il faut être attentif tout le temps. Tu peux être puni même quand tu ne t'y attends pas. Il faut retenir la concentration qui nous a amenés jusqu'en quart de finale la saison dernière et faire attention à toutes les équipes. On sait qu'on est fort et respecté mais on respecte les autres équipes aussi", a cependant prévenu le gardien parisien Salvatore Sirigu lundi.
Les Parisiens seront d'autant plus méfiants que la contrepartie de ce tirage en or, c'est que le moindre faux pas leur vaudra des volées de critiques et à Laurent Blanc de découvrir la pression venue de Doha.
En attendant, Paris arrive au Pirée avec la confiance née de sa performance aboutie vendredi à Bordeaux (2-0), la meilleure de la saison sans aucun doute.
Le milieu à trois Verratti-Motta-Matuidi, qui a survolé la partie vendredi, sera certainement reconduit et Cavani va retrouver sa place en attaque, la seule incertitude étant le nom du remplaçant d'Alex, forfait, en charnière centrale.
Marquinhos, transféré cet été de la Roma pour plus de 30 millions d'euros, est un candidat naturel mais il n'a pas encore porté le maillot parisien et Blanc pourrait choisir d'aligner l'expérimenté Camara aux côtés de Thiago Silva.
Face à eux, les Parisiens vont retrouver quelques vieilles connaissances de la Ligue 1, comme Saviola, Medjani ou Campbell (passé par Lorient), voire Bong si le Camerounais est rétabli.
Champion lors des trois dernières saisons et huit fois sur les neuf dernières années, l'Olympiakos est le grand club actuel d'un football grec en crise et peut s'appuyer sur la fortune de son président, l'armateur Evangelos Marinakis.
Il comptera aussi sur la ferveur de ses supporteurs, qui seront près de 35.000 mardi au stade Karaiskakis, réputé très chaud.
"Ce sera un match très dur contre le PSG, qui est peut-être l'une des meilleures équipes au monde. Mais on est à domicile et on a nos supporteurs", a ainsi déclaré lundi en conférence de presse Konstantinos Mitroglou, l'attaquant grec, auteur de six buts lors des deux derniers matches.
Quant à son entraîneur espagnol Michel, il a préféré en plaisanter. "J'ai un plan pour contrer Ibrahimovic, un autre pour Cavani et un pour toute l'équipe. Mais je ne sais pas si ça va marcher."