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© AFP/Sergei Supinsky
Les joueurs du PSG Clément Chantôme et Zlatan Ibrahimovic
à l'entraînement, le 20 novembre 2012 à Kiev.
Le PSG, fragilisé en championnat par la traditionnelle crise de novembre, serait bien avisé de se remettre en selle en s'imposant à Kiev mercredi face au Dynamo en Ligue des champions, même si un simple nul lui assure une qualification en 8e de finale.
Encore au vert fin octobre après la victoire en Coupe de la Ligue contre le rival marseillais, tous les indicateurs ou presque sont passés au rouge trois semaines plus tard, après deux défaites à domicile et un nul en championnat.
Seul le large succès en C1 contre le très faible Zagreb (4-0) le 6 est venu garnir jusque-là l'escarcelle des victoires en novembre.
Ce succès a permis de placer le PSG sur la voie d'un printemps européen dans le Top16 continental, l'une des exigences sur le cahier des charges de ses dirigeants.
Avec 9 points en quatre journées dans le groupe A, les Parisiens sont actuellement devancés d'une unité par Porto (déjà qualifié pour les 1/8e), qu'ils recevront le 4 décembre, alors qu'ils en comptent cinq d'avance sur leur adversaire ukrainien.
© AFP/Kenzo Tribouillard
Le Brésilien du PSG Nene déçu au cours du match de Ligue 1 face à Rennes, le 17 novembre 2012 à Paris.
Le défi proposé aux coéquipiers d'Ibrahimovic est clair: une défaite, et la tremblante saisira Paris jusqu'au bout. Un nul ou une victoire et, la spirale négative enrayée, il pourra se replonger dans cette L1 qui se refuse à lui avant d'aborder la "finale" pour la première place du groupe.
Seul problème, il semble y avoir plus de flou que de clarté actuellement dans le vestiaire parisien, après ce mauvais enchaînement en L1 qui a fait naître une tension palpable.
Le retour à point-nommé d'"Ibra" et de Motta ou l'éclosion de Lavezzi en l'absence de Ménez (blessé) pourraient toutefois ramener un peu de calme dans les rangs avant la réception de Troyes samedi.
"Non-match"
© AFP/
Programme et classement des groupes A B C D de la Ligue des champions.
Surtout si le Suédois est dans la même forme que lors de ses deux derniers matches, avec un quadruplé de buts contre l'Angleterre (4-2) en amical et un autre, de passes décisives, contre Zagreb !
La situation n'est pas plus enviable dans le camp d'en face. Kiev a été battu samedi en championnat par le Metallurg (1-0), quatrième revers lors de ses huit derniers matches, et déplore déjà 14 points de retard sur le leader Shakhtar (3e, comme le PSG en L1).
En Ligue des champions ce n'est pas mieux, et le Dynamo, après sa lourde défaite inaugurale au Parc (4-1) qui a provoqué fin septembre le retour de la légende Blokhine en remplacement de Semine, traîne à un rang identique avec quatre points pour sa 14e campagne à ce niveau.
"Après un tel non-match, on aborde celui du PSG avec un moral en berne", a sobrement commenté le technicien ukrainien après le nouveau revers du week-end.
Certes, il avait laissé au repos de nombreux titulaires, comme l'ex-buteur de Sochaux Ideye.
Mais les blessures de Mykhalik ou Kranjcar, ainsi que le quasi-forfait de Raffael ne laissent rien augurer de bon, et Blokhine, à la santé précaire après quelques alertes cardiaques, peut accuser le coup si le PSG se décide enfin à faire parler la poudre.
A ce détail près qu'en deux matches contre Porto, leader invaincu de la poule, le Dynamo, avec une défaite 3-2 au Portugal et un nul 0-0 au retour, a fait mieux que Paris, dominé de la tête et des épaules au stade du "Dragao" lors d'un match (1-0) qui aurait pu se conclure par une addition plus sévère.
La dernière fois que le PSG est venu à Kiev, le 16 avril 2009, il avait pris une bonne fessée en quart de finale de la C3 (3-0). Camara et Armand y étaient. A eux de faire passer le message, même s'ils ne jouent pas, pour que le PSG évolue à Kiev en mode "stars" et pas "starlettes" comme en L1.