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Les joueurs lyonnais à l'entraînement au Parc OL, le 13 septembre 2016 à Lyon
Des blessés à la pelle, dont Lacazette absent un mois, et des résultats en berne: la victoire est pourtant quasi-impérative pour Lyon, mercredi dans son Parc OL en ouverture du groupe H de la Ligue des Champions face au Dinamo Zagreb (20h45), pour espérer atteindre les 8es de finale.
L'autre rencontre opposera le Séville FC à la Juventus Turin, favori de cette poule alors que le Dinamo, issu du chapeau 4 lors du tirage au sort des poules, est l'équipe présumée la plus faible.
"On ne peut pas démarrer un groupe de Ligue des Champions sans envisager de gagner à la maison. Gagner est essentiel pour se qualifier alors que le dernier match est aussi programmé au Parc OL contre Séville. Le calendrier est positif à condition de savoir gagner les matches", a prévenu le président du club, Jean-Michel Aulas.
Il y a un an, c'est sur le terrain de l'équipe belge de La Gantoise, elle aussi supposée la plus faible à l'époque, que l'OL avait déjà largement entamé ses chances de qualification pour les 8es de finale. Les Lyonnais, longtemps à onze contre dix, avaient concédé un résultat nul (1-1) avant de perdre tous leurs matches à domicile, à l'époque encore à Gerland.
Comme à son habitude lorsque les difficultés surgissent, JMA a affiché une attitude combative, samedi après la défaite contre Bordeaux (3-1) à Lyon, consécutive à la déroute à Dijon (4-2).
En ajoutant le match perdu contre le Paris SG au Trophée des Champions (4-1), cela fait trois revers en cinq rencontres et surtout une défense perméable qui a déjà pris onze buts.
Et comme si cela ne suffisait pas, l'OL a perdu Lacazette samedi, son meilleur buteur (6 buts) qui avait fait la différence contre Nancy (3-0) et Caen (2-0).
- Des solutions à trouver -
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L'entraîneur de l'OL Bruno Genesio en conférence de presse, le 13 septembre 2016 à Lyon
"Nous avons une spirale de mauvaises nouvelles mais c'est là que l'on voit quand les gens sont vraiment costauds et tenaces. Il va falloir trouver des solutions car le match le plus important de la semaine est celui de mercredi", insiste Aulas.
Car outre son buteur, l'Olympique lyonnais déplore les absences de Nabil Fekir, Clément Grenier, Mathieu Valbuena et Christophe Jallet, tous des joueurs au statut international.
"Les blessures, c'est le plus embêtant car cela ne nous permet pas d'aborder la rencontre face à Zagreb dans les meilleures conditions possibles mais je fais confiance à Bruno (Genesio, l'entraîneur, ndlr) et à son encadrement pour trouver des solutions, notamment en nous appuyant sur le centre de formation qui est performant", a fait valoir le président du club, en balayant les critiques sur la gestion de la fin du mercato et la décision de ne pas recruter une doublure de Lacazette.
Un changement de système de jeu peut aussi être envisagé pour mieux exploiter les forces disponibles, en revenant à un 4-4-2 classique ou bien en tentant l'aventure du 3-5-2.
Très peu utilisé dans l'histoire de l'OL, ce dernier schéma a toujours été un pari perdu, à l'image de celui tenté le 20 décembre dernier par l'ex-entraîneur Hubert Fournier face au Gazelec Ajaccio. Avec une défaite à la clé (3-1) à l'occasion de son dernier match comme entraîneur de Lyon.
Un système que n'aimait pas Gérard Houllier, entraîneur de l'équipe lyonnaise de 2005 à 2007 et désormais consultant sportif du club...