Happy Birthday : |
© AFP/Ben Stansall
Les Marseillais, dont André-Pierre Gignac (g), à l'entraînement le 25 novembre 2013 à l'Emirates Stadium d'Arsenal à Londres
Marseille, déjà éliminé de la Ligue des champions, se demande s'il doit mardi aligner sa meilleure équipe contre Arsenal, qui n'a plus qu'un petit effort à faire pour décrocher son billet, ou garder des forces pour se repositionner en championnat.
S'ils ne savent pas sur quel pied danser, les Olympiens, qui restent sur sept défaites, deux nuls et une victoire contre des Anglais depuis leur unique exploit outre-Manche en 2007 (1-0 à Liverpool), n'ont qu'à s'inspirer d'un passé plus récent.
En 2011, l'OM, déjà battu au Vélodrome à l'aller, était ainsi venu à l'Emirates chiper un point (0-0) à des Gunners pas toujours emballés par la réception de clubs français qui les ont déjà battus deux fois et ont obtenu trois nuls sur leurs terres contre quatre victoires.
Une telle performance, qui leur assurerait d'éviter le ridicule du zéro pointé, leur conviendrait sûrement mais elle semble cependant nettement moins aisée à obtenir qu'à l'époque.
© AFP/Ben Stansall
L'entraîneur de l'OM Elie Baup, à l'Emirates Stadium d'Arsenal à Londres, le 25 novembre 2013
D'abord parce que l'OM est privé de deux de ses atouts, André Ayew, son meilleur buteur européen (2 buts), et Dimitri Payet. Ensuite parce que Elie Baup peut estimer qu'il est temps de refermer la page C1 pour cette saison et se concentrer sur le championnat où l'OM vient d'obtenir vendredi une 2e victoire d'affilée après sept matches sans succès toutes compétitions confondues.
Effectif limité
© AFP/Ben Stansall
Les Marseillais Rod Fanni
(g) et Mario Lemina lors d'un entraînement à l'Emirates Stadium d'Arsenal à Londres, le 25 novembre 2013
De fait, Marseille se retrouve à une 4e place loin d'être indigne, mais compte déjà 10 points de retard sur le leader parisien.
Autant de raisons qui incitent à penser que les néophytes Khlifa, Imbula ou Lemina permettront notamment à Gignac et Valbuena de rester au chaud.
Enfin, s'il était besoin de le rappeler, l'équipe d'Arsène Wenger semble avoir elle-même beaucoup plus de certitudes qu'il y a deux ans puisqu'elle est actuellement un leader confortable de l'exigeante Premier League.
Comptant neuf points comme Naples, Arsenal peut composter son billet s'il s'impose mais il a pour cela aussi besoin d'un petit coup de pouce des Italiens qui doivent freiner dans le même temps le vice-champion d'Europe Dortmund dans son antre.Mais pour atteindre les 8e de finale pour la 14e fois d'affilée, les Gunners, qui n'ont plus été au-delà depuis 2010, devront aussi faire avec un effectif limité.
© AFP/Ben Stansall
Les joueurs d'Arsenal à l'entraînement, le 25 novembre 2013 à Londres
S'il estime que les Marseillais viendront à Londres sans ambition, Wenger, qui a retrouvé samedi Walcott après deux mois d'absence mais déplore toujours celle de l'influent Flamini, pourrait ainsi être tenté de reposer lui aussi certains joueurs très sollicités depuis plusieurs semaines, comme Giroud ou Arteta par exemple.
Malheureusement pour lui, ses solutions de rechange ne sont pas énormes aux postes d'avant-centre et de récupérateur alors que son équipe, portée à bout de bras par le Gallois Ramsey (11 buts cette saison dont 3 en C1), ralentit imperceptiblement la cadence avec trois défaites, un nul et six victoires lors des dix derniers matches, contre un seul revers, un nul et huit succès lors des dix premiers.