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L'attaquant du Bayern Munich Thomas Muller après avoir marqué un but contre Manchester City en Ligue des champions, le 2 octobre 2013 à Manchester
Le Bayern, impressionnant et bien trop fort pour Manchester City (3-1), est désormais seul en tête de son groupe après la 2e journée de la Ligue des champions mercredi.
Ambitieux après son recrutement estival, City attendait avec impatience ce duel contre le champion d'Europe pour voir si ses deux saisons noires en C1 étaient bien derrière lui et surtout à quel niveau il pouvait se situer des Munichois.
La réponse est cinglante: bien plus armé collectivement, le Bayern a humilié son adversaire et Guardiola, comme d'habitude, pris le dessus sur son vieux rival Pellegrini, tout heureux finalement d'avoir remporté son 1er match chez Plzen.
Mardi, les Bavarois avaient pourtant laissé entendre qu'ils étaient d'accord pour laisser aux Anglais ce ballon qu'ils aiment tant avoir... mais qu'ils n'ont finalement pas vu.
Certes, ce n'est pas tous les jours qu'ils tomberont sur le Bayern, mais ils ont déjoué dans les grandes largeurs. Après la défaite contre Aston Villa, il ne faudrait pas que le doute s'installe chez l'inconstant champion d'Angleterre 2012.
Rouleau compresseur
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Le ballon passe devant la tête de l'attaquant du Bayern Thomas Muller lors du match de Ligue des champions contre Manchester City, le 2 octobre 2013 à Manchester
En mode rouleau compresseur en 1re période avec 75% de possession de balle, les Allemands ont ouvert le score dès la 8e minute grâce à Ribéry et surtout une boulette du récidiviste Hart. Epié à chaque sortie, le gardien mancunien avait déjà coûté des points à son équipe à Cardiff.
Plus volontaire après la pause, City est alors tombé sur un adversaire qui avait changé de registre et enfilé le costume du chirurgien avec deux buts coup sur coup de Müller (56) et Robben (60).
Déconcerté par tant de facilité, le Bayern a ensuite mal négocié la fin du match avec l'exclusion de Boateng (86) et la réduction du score de Negredo (80) qui sauve donc l'honneur.
Sur ses 12 derniers matches, Munich, malgré l'arrivée d'un nouvel entraîneur, en a donc gagné 11, dont les sept derniers, et fait nul dans le dernier.
Et dire que Guardiola avait, comme à l'époque du Barça, décidé de jouer sans avant-centre puisque Mandzukic était remplaçant... Avec Kroos au milieu et également sans Lahm, absent, le Bayern n'a pas eu à se plaindre des choix de son entraîneur.
Les Citizens ne peuvent pas en dire autant de leur technicien chilien qui peut se reprocher d'avoir sorti du placard au mauvais moment Clichy et Richards.
Son pari, destiné à donner de la fraîcheur à son équipe dans les couloirs, s'est ainsi heurté à l'activisme de Ribéry et Robben.
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Le milieu du Bayern Franck Ribéry (d) à la lutte avec le milieu de Manchester City Fernandinho, le 2 octobre 2013 à Manchester en Ligue des champions
Frustré par tant d'impuissance, City a alors essayé de durcir le jeu mais les Allemands ne s'y sont pas laissé prendre.
Conscient de l'impossibilité d'un renversement de situation, Guardiola et Pellegrini ont alors usé du temps qui leur restait pour, d'un côté relancer Silva et abréger les souffrances d'Agüero ou Nasri, et de l'autre minimiser la fatigue des cadres Schweinsteiger ou Robben.
La dernière fois que le Bayern était venu à l'Etihad Stadium, l'ogre allemand était déjà qualifié pour les 8e de finale et s'était incliné contre des Anglais qui en avaient profité pour sauver la face à l'issue d'un parcours bâclé.
Cette dernière victoire à domicile commence pourtant à dater puisque ils ont compilé trois nuls ici-même l'an passé avant de sortir encore par la petite porte.
Si City veut enfin voir les 8e, il serait temps de penser à être maître en son royaume.