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© AFP/GUENTER SCHIFFMANN
Robert Lewandowski
(Bayern) après avoir inscrit l'unique but du match contre contre l'Atletico Madrid à l'Allianz Riviera, le 6 décembre 2016
Le Bayern Munich, défait à l'aller, a pris une revanche inutile sur l'Atletico Madrid (1-0) dans le groupe D de la Ligue des champions lors d'une rencontre jouée mardi pour l'honneur car les Espagnols étaient déjà assurés de finir 1er devant les Allemands.
Curieusement le retour a ressemblé à un calque inversé de la rencontre initiale, lorsque le Bayern, dominé, s'était montré incapable de trouver des solutions pour sortir du piège des "Colchoneros". Cette fois, c'est l'Atletico qui a semblé totalement impuissant, incapable de porter le danger sur le but de Manuel Neuer , en dehors de deux occasions dans les 20 premières minutes.
L'unique but du match a été marqué par Robert Lewandowski , sur un superbe coup franc direct des 20 mètres à la 28e minute.
"La qualité de notre jeu a fait la différence ce soir", s'est félicité ensuite l'entraîneur bavarois Carlo Ancelotti . "Nous n'avons pas perdu beaucoup de ballons, nous ne leur avons pas donné beaucoup d'opportunités de contre-attaque. Ce match nous aide à engranger de la confiance (...) nous savons que nous devons encore nous améliorer mais match après match nous sommes en train de nous améliorer".
Pour ce match sans enjeu, l'Italien avait largement remanié son équipe, laissant notamment sur le banc Lahm, Ribéry, Martinez, Müller et Kimmich. En face, Diego Simeone avait opté pour un 4-4-2 des plus classiques, avec Gabi et Saul dans l'axe au milieu de terrain, tandis que Koke était décalé à droite et Gaitan à gauche. Griezmann était bien à la pointe de l'attaque, son habituel soutien Gameiro étant remplaçant.
Dès l'entame, le Bayern monopolisait la balle, mais se heurtait au bloc défensif extrêmement compact de l'Atletico, qui défendait sur les 20 derniers mètres sans vraiment chercher à presser les Allemands. Le schéma de la première période était dessiné.
- Défense à 11 joueurs -
Mais alors que les attaques du Bayern venaient s'empaler sur la défense madrilène, les "Colchoneros" se procuraient en contre leurs deux seules occasions par Carrasco, servi la première fois par Griezmann (10e) et la seconde par Lucas Hernandez (16e).
Cette domination du Bayern (70% de possession) aurait cependant pu rester longtemps stérile, si le coup franc de Lewandowski n'avait pas débloqué la situation avant la demi-heure de jeu.
Mené, l'Atletico ne modifiait pourtant en rien son système de jeu, défendant toujours aussi bas à 11 joueurs, ne laissant ni Griezmann ni Carrasco en pointe.
Et il fallait attendre le retour des vestiaires, après la pause, pour voir soudain l'Atletico afficher des intentions différentes, et se mettre à presser le Bayern beaucoup plus haut.
Mais modifier l'équilibre de l'équipe en cours de match est parfois difficile, et l'Atletico offrait soudain aux attaquants bavarois d'énormes occasions en contre à Lewandowski (50e), Robben (55e) ou Thiago (77e), ainsi que des espaces pour des attaques placées.
L'entrée de Gameiro à la place de Carrasco à l'heure de jeu apportait certes un peu plus de percussion et de vitesse à la pointe de l'attaque madrilène, mais ne modifiait pas radicalement le rapport de forces.