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© AFP/Christof Stache
Le défenseur français Laurent Koscielny inscrit le deuxième but d'Arsenal face au Bayern, en 8e retour de la Ligue des champions, le 13 mars 2013 à Munich
Grand favori après sa victoire à Londres à l'aller (3-1), le Bayern Munich a tremblé pour entrer en quarts de finale de la Ligue des champions, battu par une équipe d'Arsenal (2-0) sortie avec les honneurs en 8e de finale retour, mercredi soir à l'Allianz Arena.
Venue avec une équipe diminuée par les blessures, Arsène Wenger a failli réussir la mission annoncée impossible, grâce à deux buts de ses atouts français, l'attaquant Olivier Giroud (3) et le défenseur central Laurent Koscielny (85) et une belle prestation de son gardien polonais Fabianski.
"On est passé très près, je suis très fier de la prestation de l'équipe. Mais la qualification se joue sur 180 minutes et on n'était pas à notre meilleur niveau durant les 90 premières minutes", a regretté Arsène Wenger, "déçu que l'on n'ait pu obtenir ce 3e but".
"Ils nous ont mis comme un oeil au beurre noir ce soir", a déclaré le coach bavarois Jupp Heynckes . "On n'avait pas misé sur un but en début de match et on leur a permis d'entrer dans la partie".
Le Bayern a dominé mais a manqué de précision en première période et de réalisme dans la multitude de tirs après la pause. Les absences de Schweinsteiger (suspendu) et de Franck Ribéry se sont fait sentir.
Arsenal ne pouvait rêver d'un meilleur début de match: 180 secondes de jeu seulement et Giroud fusillait Neuer de près, reprenant un centre tendu de Walcott après une glissade d'Alaba (1-0).
© AFP/Odd Andersen
Le milieu de terrain du Bayern Arjen Robben
(g) accentue sa chute après un léger contact avec l'Espagnol d'Arsenal Mikel Arteta, en Ligue des champions le 13 mars 2013 à Munich
L'attaquant français mettait ainsi fin à 490 minutes de jeu sans but alors que le Bayern encaissait son premier but de la saison dans le premier quart d'heure.
Surpris, le Bayern prenait peu à peu le jeu à son compte mais semblait gêné par le pressing des "Gunners", dont un Rosicky très remuant, décidés à subir le jeu pour placer des contres.
Les Bavarois multipliaient les frappes par Kroos, Gustavo, Robben et Müller, mais manquaient de justesse dans le dernier geste alors que le gardien des "Gunners" se montrait à la hauteur de la confiance de Wenger pour sa première titularisation depuis 13 mois.
Le Bayern reprenait sa domination de retour des vestiaires, où Jupp Heynckes avait certainement exprimé son mécontentement à ses troupes. Mais Kroos manquait la lucarne (48), Müller écrasait sa frappe (62), Gustavo ratait le cadre de quelques centimètres...
D'une talonnade, Müller lançait parfaitement Robben mais le Néerlandais butait encore sur le portier polonais.
Entré à la 72e minute, Gervinho donnait une première alerte aux Bavarois croisant trop du bout du pied sa frappe (79). Et sur une corner venu de la droite, Koscielny doublait de la tête la mise pour Arsenal (85).
La surprise ne tenait plus qu'à un but. Qui ne venait pas au grand bonheur d'un public soulagé, après avoir cru revivre le cauchemar de la finale 2012 perdue aux tirs au but face à Chelsea.
Cette victoire redonnait du baume au coeur à Arsenal avant le déplacement samedi à Swansea en championnat, seul espoir désormais de prétendre à un billet européen après les éliminations dans les deux Coupes nationales.