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Le Bayern Munich, tenant du titre, a pris une grosse option sur la qualification en allant battre Arsenal (2-0) en 8e de finale aller de la Ligue des champions, mercredi à l'Emirates, tout comme l'Atletico Madrid qui a assommé l'AC Milan en fin de match à San Siro (1-0).
Le choc de la soirée a tenu toutes ses promesses et ce sont encore une fois les Munichois qui sont sortis maîtres des débats sur un missile délivré par Toni Kroos (54e) et une tête de Thomas Müller (88e).
Arsène Wenger n'a pas pu éviter une lourde déconvenue, similaire à celle subie face aux Bavarois au même stade de la compétition lors de l'édition précédente (3-1). Les Gunners ont certes disputé près d'une heure à dix après l'exclusion du gardien Szczesny (37e) et auraient même pu ouvrir la marque rapidement sur un penalty sans la maladresse de Mesut Özil (7e). Mais le Bayern, qui a également manqué un penalty par David Alaba (39e), était trop fort et reste en course pour le doublé en C1, 24 ans après le dernier réussi par l'AC Milan.
La nouvelle terne prestation d'Özil, incapable de justifier les 50 millions d'euros de son transfert, a de quoi interpeller et Wenger doit également gérer le cas Olivier Giroud , remplaçant après les révélations de la presse people sur ses aventures extra-conjugales.
D'ici le retour prévu le 11 mars à l'Allianz Arena, le Bayern aura sans doute récupéré son arme maîtresse Franck Ribéry, absent après son opération aux fessiers, ce qui devrait encore augmenter son potentiel offensif, rendant la tâche quasi impossible pour Arsenal.
Le sort du duel entre l'AC Milan et l'Atletico Madrid paraît tout aussi limpide. L'attaquant Diego Costa était attendu et il a tenu son rang avec un but inscrit à la 83e minute en forme de coup de poignard pour les Rossoneri.
Les Milanais peuvent se mordre les doigts après avoir eu plusieurs grosses opportunités de conclure. Kaka et Poli ont notamment trouvé le poteau, gâchant quelque peu le baptême du feu du nouvel entraîneur Clarence Seedorf en Ligue des champions.
Face à des Madrilènes qui tiennent la dragée haute au FC Barcelone et au Real Madrid en Liga, le résultat est cependant logique pour le club de Silvio Berlusconi, qui a perdu son lustre d'antan (7 C1) et végète à la 9e place de la Serie A.