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La concurrence est prévenue! Le Bayern Munich est passé en mode rouleau "Kompressor" en laminant (7-1) l'AS Rome mardi soir chez elle, dans son Stadio Olimpico, se posant en bourreau du "groupe de la mort" de la Ligue des champions.
"Un Bayern céleste", jubilait mercredi le quotidien Bild, subjugué par le "festival de buts divin à Rome" avant même "l'audience avec le Pape", tout comme le reste de la presse allemande qui envoyaient le Bayern "au 7e ciel".
Il est vrai que la démonstration de force fut tout aussi époustouflante qu'incroyable, avec inévitablement la comparaison avec la correction infligée par l'Allemagne au Brésil en demi-finale du Mondial.
D'autant plus que l'adversaire est cette fois un prétendant au titre italien (2e), invaincu jusque-là sur sa pelouse et en C1, et non plus la lanterne rouge de Bundesliga, le Werder Brême, étrillé (6-0) trois jours plus tôt à Munich.
Monstre de maîtrise et d'efficacité, particulièrement durant les 45 premières minutes (5-0 à la pause!), l'équipe de Pep Guardiola a démoli tactiquement, physiquement et mentalement le rival romain pour décrocher sa 3e et plus belle victoire de la poule, validant presque le billet pour les 8es de finale.
Réservée jusque-là sur la scène européenne (1-0 contre Mancester City puis au CSKA Moscou), l'attaque bavaroise brille à nouveau de mille feux.
Arjen Robben (doublé), avec son crochet du gauche, maltraite les défenses comme à ses plus beaux jours. Thomas Müller et Mario Götze combinent à merveille, à l'image du une-deux menant au 2e but, tandis que Robert Lewandowski est désormais buteur sur tous les fronts sous le maillot bavarois.
- Maître du ballon -
Grâce il est vrai à un milieu maître du ballon où Xabi Alonso régale par son assurance et la précision de sa passe, avec Philipp Lahm encore plus prompt qu'avant à provoquer le surnombre en attaque depuis son doublé contre le Werder.
Le rideau défensif est parfaitement articulé autour de Jerome Boateng, qui a clairement franchi un palier cette année, devant un Manuel Neuer très inspiré sur sa ligne et qui n'a encaissé, face à Gervinho, que son premier but depuis le 30 août dernier à Schalke (1-1)!
Et Ribéry? Avec seulement une petite demi-heure de jeu dans les jambes depuis le début de saison, "Francky" a profité des 22 minutes de sa troisième apparition de la saison pour participer à la fête en ouvrant d'un magnifique lob son compteur-buts en C1.
Face à une machine bavaroise aussi performante et quasiment sans faille, le meilleur moment pour l'adversaire, qu'il s'agisse du Werder ou de la Roma, est en fait le coup de sifflet final...
"Très content" oui, mais loin d'être satisfait, l'exigeant Pep Guardiola, ordonné "Empereur de Rome" par le quotidien espagnol Marca: "Le match parfait n'existe pas", a prévenu l'ex-mentor du Barça, soulignant: "Nous ne sommes qu'en octobre, il faut rester tranquille".
Même son de cloche pour Robben le trentenaire: "Les éloges c'est bien mais laissez-nous rester les pieds sur terre. Il faut toujours penser à s'améliorer. Restons calmes et continuons de travailler".
En prévision des prochaines étapes, en championnat dimanche chez le premier dauphin Mönchengladbach, puis la revanche face à la Roma le 5 novembre à Munich.
Et en attendant aussi les retours de blessures des Bastian Schweinsteiger , Javi Martinez , Thiago Alcantara et Holger Badstuber...