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Le FC Barcelone, fantomatique ce week-end en Liga, doit ressusciter son passé récent et confirmer sa place en quarts de la Ligue des champions mercredi (19h45 GMT) devant Manchester City, qui rêve d'un miracle après avoir succombé en huitième de finale aller (0-2).
Une partie de la presse a déjà commencé à évoquer une "fin de cycle" pour le Barça, désormais troisième du Championnat d'Espagne après une défaite samedi à Valladolid (1-0), qui a permis au Real Madrid de se détacher en tête avant le clasico du 23 mars.
Mais est-ce vraiment la fin d'une époque pour le club blaugrana, trois fois vainqueur de la C1 ces dernières années (2006, 2009, 2011) ?
"Ne nous enterrez pas encore", a insisté mardi le défenseur Javier Mascherano .
Le Barça, a-t-il rappelé, reste qualifié pour la finale de la Coupe du Roi contre le Real mi-avril et possède surtout deux buts d'avance sur Manchester City pour tenter de rejoindre les quarts de la Ligue des champions.
"Notre intention n'est pas de faire taire les critiques, c'est de retrouver notre meilleur visage et c'est ce qui va nous permettre de lutter pour ces trois compétitions. Demain (mercredi) est un grand jour pour cela", a poursuivi l'international argentin.
Retrouver la "Sainte-Face" du Barça mercredi au Camp Nou, c'est raviver le jeu de passes et de possession qui a ébloui l'Europe du football ces dernières années. C'est d'ailleurs en confisquant le ballon à l'aller que les Catalans avaient privé de munitions la redoutable attaque des "Citizens".
L'entraîneur Gerardo Martino, qui a promis "un grand match" de ses joueursi, veut croire que le sursaut barcelonais aura raison d'une équipe de Manchester tout aussi revancharde après la gifle reçue de Wigan (2e division) dimanche en Coupe d'Angleterre (2-1).
- Nasri: 'Ils sont humains' -
"Si une chose est sûre, c'est que cette équipe est en vie, qu'elle a de l'amour-propre et qu'elle sait jouer ce genre de matches, a fait valoir Martino. Je ne prendrais pas le risque d'écarter le Barça."
Avec deux buts d'avance inscrits à l'extérieur, Barcelone est, de fait, grandissime favori pour rejoindre le top 8 européen.
Outre Lionel Messi et Neymar, impuissants contre Valladolid mais toujours capables d'un éclair de génie, le club blaugrana peut compter sur ses meilleurs manieurs de ballons (Iniesta, Xavi, Fabregas) pour répliquer la tactique victorieuse à l'aller.
Mais attention, car Manchester City est capable de tout, même d'un miracle.
En phase de poules cet automne, les "Sky Blues" avaient perdu à domicile contre le grand Bayern (3-1), tenant du titre. Ils sont ensuite allés s'imposer en Bavière (3-2).
Quatrième du Championnat d'Angleterre avec 9 points de moins que Chelsea mais trois matches en retard, City a aussi montré de la ressource en finale de la Coupe de la Ligue anglaise, où il a renversé Sunderland pour décrocher le titre (3-1).
Enfin, le club anglais, qui sera privé à Barcelone de son entraîneur Manuel Pellegrini et de son défenseur Martin Demichelis, suspendus, a récupéré son remuant attaquant argentin Sergio Agüero, blessé à l'aller.
"Si on perd (à Barcelone), c'est prévisible, mais si on fait une performance, ce sera fantastique, a résumé le milieu mancunien Samir Nasri . On n'a rien à perdre. Il faut juste attaquer d'entrée et essayer d'inscrire rapidement un but."
Au vu de l'impuissance offensive des Catalans ce week-end et de leurs errements défensifs ces dernières semaines (cinq buts encaissés en trois matches), tout n'est peut-être pas joué d'avance.
"J'ai vu jouer Barcelone contre Valladolid. Ils sont humains. Si on arrive à jouer à notre niveau, on peut faire quelque chose", a conclu Nasri.