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© AFP/Josep Lago
La star du Barça Lionel Messi
inscrit l'un de ses deux buts contre l'AC Milan en 8e retour de Ligue des champions, le 12 mars 2013 au Camp Nou
Le FC Barcelone a conquis avec autorité et brio (4-0) contre l'AC Milan son billet pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, parvenant à effacer grâce à un doublé de Messi et deux autres réalisations de Villa et Alba la défaite 2-0 de l'aller, lors du 8e de finale retour mardi au Camp-Nou.
Avant le match, Xavi avait constaté qu'une remontée fantastique manquait encore à l'histoire de cette équipe. Elle est arrivée mardi sous la forme d'un match épique des Blaugranes, emmenés par un Messi des grands soirs, qui aura au passage rassuré tout le monde sur son état de forme.
Les Blaugranes, qui avaient promis de retrouver leurs combinaisons chatoyantes après trois semaines de disette marquées par leur défaite à Milan et deux autres revers contre le Real Madrid, ont tenu parole.
D'entrée de jeu, les hommes de Vilanova et Roura imprimaient une cadence extrêmement élevée, prenant de court des Milanais un rien empruntés.
Et les choses ne pouvaient pas mieux commencer pour les locaux: sur la première action des Catalans, Busquets transmettait à Messi qui dédoublait avec Xavi pour que l'Argentin catapulte finalement le ballon dans la lucarne droite d'Abbiati (1-0; 5).
Les Italiens, qui savaient qu'ils ne pouvaient se contenter seulement de subir, tentaient bien de réagir par des contres, mais les tentatives d'El-Shaarawy restaient plutôt inabouties (8, 21).
Les Barcelonais, eux, continuaient d'appuyer sur l'accélérateur, forçant Abbiati à plusieurs parades. Le portier italien détournait ainsi de justesse sur sa barre une superbe frappe d'Iniesta (13).
Après cette première vague d'assauts sur le but visiteur, les Barcelonais relâchaient toutefois un peu leur étreinte. Sur une longue ouverture de Montolivo depuis sa propre surface, Mascherano manquait sa tête et le jeune Français Niang se voyait tout à coup offrir sur un plateau une possible balle de match pour Milan. Mais la frappe de l'ancien Caennais s'échouait sur le poteau de Valdes (38).
La répartie catalane était cinglante: sur le contre faisant immédiatement suite à l'action lombarde, Iniesta décalait Messi qui effaçait Mexès d'un crochet et arrachait à ce moment la promesse de prolongations (2-0; 39). Les Milanais allaient même boire le calice jusqu'à la lie puisque après la pause, Messi et les siens continuaient à avancer, sans précipitation, mais en mettant chaque fois plus en difficulté leur adversaire.
© AFP/Josep Lago
L'attaquant de Barcelone David Villa
, auteur du 3e but face à l'AC Milan, le 12 mars 2013 au Camp Nou.
Après un pressing élevé, Xavi héritait d'un ballon aux 16 mètres et écartait à droite pour Villa. L'Espagnol, vivant jusqu'ici une saison compliquée, renouait alors avec le buteur décisif qu'il est: sa frappe enveloppée du gauche dans le petit filet opposé était alors synonyme de qualification directe pour les quarts de finale (3-0; 55).
Mais le Milan, qui avait reçu le renfort de Robinho et Muntari dès l'heure de jeu, n'était pas mort. Sortant progressivement de leur léthargie, les Italiens jouaient leur va-tout dans le dernier quart d'heure. Les Catalans devaient alors redoubler de vigilance pour éviter le but du KO, Alba sauvant notamment les meubles devant Robinho (82).
Dans les arrêts de jeu, c'est ce même Alba qui portait l'estocade: son but du gauche (4-0; 90+2), à l'issue d'un contre lancé par Messi, faisait se dresser tout le Camp-Nou, heureux de voir les siens encore en vie.