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Portée par son attaque de feu, l'AS Rome a trouvé ses marques en Serie A, où elle sera de nouveau candidate au titre, mais en Europe, sa valeur reste à démontrer à l'heure d'aller affronter mardi Leverkusen, rival pour l'accession aux 8e de finale de la Ligue des champions.
"L'équipe est compétitive et on pense être capables de battre toutes les meilleures équipes. En Italie. En Europe, probablement pas encore." La situation de la Roma a été bien résumée vendredi par son directeur général Mauro Baldissoni lors d'une rencontre à Rome avec la presse étrangère.
En championnat, l'équipe de Rudi Garcia reste sur trois victoires d'affilée, avec 12 buts marqués. Deuxième du classement à un point de la Fiorentina, elle sera à coup sûr à la lutte pour le scudetto après lequel elle court depuis 2001.
Dauphine de la Juventus en 2014 et 2015, elle pourrait même cette fois profiter (comme d'autres) du départ complètement raté des Turinois.
Après quelques années creuses, les giallorossi sont donc clairement redevenus une valeur sûre du football italien. Mais en Europe ?
Le match de mardi à Leverkusen permettra peut-être d'en savoir un peu plus. Car pour l'instant l'image de la Roma en C1 reste brouillée.
Le match nul obtenu face à Barcelone en ouverture (1-1) avait fait naître beaucoup d'espoirs et effacé en partie le traumatisme du 7-1 infligé la saison dernière par le précédent grand d'Europe à être venu visiter le stadio Olimpico, le Bayern Munich.
Mais les Romains ont tout gâché en 45 minutes cataclysmiques à Borisov face au BATE, théoriquement l'adversaire le plus faible du groupe E. Menés 3-0 à la pause, les coéquipiers de Daniele De Rossi sont revenus à 3-2 mais le mal était fait.
- les défenseurs sont attendus -
Résultat, les voilà derniers de leur poule au moment du double affrontement avec le Bayer, forcément décisif pour la qualification pour les 8e de finale.
Pour affronter les Allemands, Garcia misera logiquement beaucoup sur son attaque, encore renforcée par le retour d'Edin Dzeko, qui a sans doute une petite heure maximum dans les jambes.
Mais le technicien français aimerait aussi que sa défense, qui n'a réussi qu'une fois cette saison à ne pas prendre de but, se réveille.
"C'est bien de marquer autant, moins d'en prendre un à chaque fois. A partir de mardi, j'espère que nous allons nous améliorer dans ce domaine. C'est au coup de sifflet final qu'il faut se reposer, pas avant", a-t-il dit samedi après la victoire 3-1 contre Empoli.
Le retour progressif à la compétition du défenseur central Leandro Castan devrait apporter de la stabilité, mais mardi, le Brésilien devrait souffler et laisser la place au duo Manolas-Rüdiger, efficace contre le Barça.
L'avantage pour l'arrière-garde romaine c'est que Leverkusen et ses attaquants ne sont pas au mieux. Seulement septième en Bundesliga, le Bayer est vraiment à la peine sur le plan offensif, avec seulement huit buts inscrits en neuf journées de championnat.
En Ligue des champions, les Allemands sont de leur côté passés tout près d'un très gros coup à Barcelone, où ils menaient 1-0 à 10 minutes de la fin. Mais deux buts catalans en fin de match les ont ramenés à leur vraie condition: celle de candidats à la deuxième place, comme la Roma.