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© AFP/MARCO BERTORELLO
Les Argentins de la Juve Gonzalo Higuain
et Paulo Dybala, le 10 septembre face à Sassuolo
Renforcée par les arrivées de Higuain, Pjanic ou Dani Alves qui ont déjà fait oublier le départ de Pogba, la Juventus Turin s'imagine au moins taillée pour le dernier carré de la Ligue des Champions: le premier test de ses grandes ambitions a lieu mercredi contre Séville (20h45).
L'annonce récente de la future réforme de la Ligue des Champions, qui offrira plus de sécurité aux quatre "gros" championnats et aux clubs historiques, illustre l'influence toujours réelle de l'Italie et de la "Vieille Dame" au sein du football européen.
Car l'UEFA a notamment été cornaquée par le pressing du président du Bayern Munich Karl-Heinz Rummenigge et de son collègue et ami Andrea Agnelli, président de la Juve.
L'hiver dernier, leurs deux équipes ont offert un spectacle extraordinaire lors de leur double confrontation en Ligue des Champions (2-2, 4-2 a.p.). Problème, ça n'était qu'un 8e de finale et l'envol italien a brutalement été stoppé.
La réforme permettra peut-être que ce type d'affiches ne se reproduise pas si tôt mais, en attendant, la Juve s'est déjà donnée elle-même les moyens de voir plus haut.
"Nous devons tous avoir l'ambition d'atteindre les objectifs les plus élevés. Et de fait, il n'y a même pas un an et demi, la Juventus a joué une finale de Ligue des Champions", a rappelé en début de saison l'entraîneur Massimiliano Allegri.
A cet égard, le départ de Paul Pogba à Manchester United aurait pu être un signal négatif quant aux ambitions piémontaises. Mais un peu plus d'un mois plus tard, Turin semble avoir déjà appris à vivre sans le milieu français, sans aigreur ni douleur.
- la greffe Higuain -
Il faut dire que la petite centaine de millions d'euros encaissés lors du transfert de Pogba ont permis d'embellir encore un peu plus des comptes qui se portent très bien et le mercato de la Juve a été spectaculaire.
© AFP/MARCO BERTORELLO
Medhi Benatia face à Sassuolo
Miralem Pjanic, Mehdi Benatia et Dani Alves auraient ainsi été des renforts de choix pour n'importe quelle équipe candidate aux chocs du printemps européen.
Mais le gros coup, c'est évidemment Gonzalo Higuain et ses 36 buts la saison dernière en Serie A, arraché à Naples contre 90 millions d'euros.
La greffe a pris à grande vitesse puisqu'en trois matches, dont une seule titularisation, l'Argentin a déjà marqué trois buts, soit sans doute plus que le nombre de kilos en trop qui lui restent après le gros travail physique auquel il s'est plié depuis son arrivée à Turin.
Avec trois victoires en trois sorties en championnat, la machine turinoise semble donc bien lancée.
Pendant une demi-heure samedi face à Sassuolo (3-1), les hommes d'Allegri ont même livré une vraie démonstration, donnant ainsi un avant-goût de ce que pourrait être la Juventus une fois que tous ses atouts seront à 100% et que les automatismes seront en place avec les recrues.
Mais bien sûr, le vrai test est prévu mercredi au Juventus Stadium face à Séville, une équipe déjà affrontée la saison dernière en poules (victoire de la Juve 2-0 en Italie et de Séville 1-0 en Espagne).
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Des joueurs de Séville, le 10 septembre 2016 lors du match de la Liga face à Las Palmas
Après le départ d'Unai Emery au Paris SG, Séville débute un nouveau cycle et aimerait lui aussi s'installer en Ligue des Champions après ses trois succès consécutifs en Europa League.
Le club andalou, qui sera privé mercredi de Samir Nasri , doit encore trouver ses marques avec son nouvel entraîneur argentin Jorge Sampaoli. Mais ses débuts en championnat ont été réussis avec deux victoires et un match nul. Les cinq buts déjà encaissés sont toutefois une indication des progrès qui restent à accomplir.