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© AFP/Thomas Samson
Le joueur du Paris Saint-Germain Zlatan Ibrahimovic
célèbre un but contre Nancy, le 9 mars 2013 au Parc des Princes à Paris
Pour son premier quart de finale de Ligue des champions depuis 1995, le PSG espérera, comme tout le monde, éviter les deux géants espagnols Barcelone et le Real Madrid lors du tirage au sort vendredi, mais serait favori face à Malaga ou Galatasaray.
Après Valence en 8e de finale, les Parisiens ont presque une chance sur deux de rencontrer à nouveau un club espagnol, la Liga étant superbement représentée avec trois équipes encore en lice.
Mais le niveau risque de monter de plusieurs crans avec la possibilité de se frotter au Real ou au Barça, soit ce qui se fait de mieux dans le football mondial.
"Je n'ai pas de préférence pour le tirage au sort à venir, mais un Paris-Barcelone ce serait pas mal !", a pourtant lâché Mamadou Sakho mercredi sur le site de son club.
Mardi, les Catalans ont prouvé de façon éclatante que la thèse d'une fin de cycle était à écarter en écrasant 4-0 un AC Milan qui pensait pourtant avoir fait le plus dur en s'imposant 2-0 à l'aller.
Mais Paris n'a pas que de mauvais souvenirs face au Barça, qui l'avait battu en finale de la C2 en 1997. Deux ans plus tôt, le PSG avait ainsi franchi le cap des quarts de finale de la Ligue des Champions, déjà, contre les Blaugrana, avec un but décisif de Vincent Guérin au match retour au Parc des Princes (1-1; 2-1).
Les souvenirs sont encore plus beaux avec le Real Madrid, protagoniste de l'inoubliable quart de finale de C3 en 1993. Battus 3-1 à l'aller, les Parisiens s'étaient imposés 4-1 au retour dans une ambiance indescriptible.
Redoutable Bayern
Derrière les deux épouvantails espagnols, le Bayern Munich est aussi probablement à éviter, même si sa défaite 2-0 à domicile mercredi contre Arsenal a surpris.
Deux fois finaliste lors des trois dernières éditions de l'épreuve, le club de Franck Ribéry est en effet intouchable dans son championnat avec 20 points d'avance sur son dauphin Dortmund et seulement 10 buts encaissés en 25 journées.
Le troisième club espagnol encore en lice, Malaga, serait bien sûr une bien meilleure affaire et semble sensiblement du même niveau que Valence, éliminé par le PSG en 8e de finale.
Propriété d'Abdullah al-Thani, cousin du prince héritier du Qatar Tamim bin Hamad al-Thani, propriétaire du club parisien, le club andalou participe pour la première fois à la C1 et est actuellement 5e en Liga.
Les coéquipiers de Jérémy Toulalan étaient tout de même sortis premiers et invaincus de leur poule, qui comprenait l'AC Milan, le Zenit St-Pétersbourg et Anderlecht.
Galatasaray passerait également pour un bon tirage pour le PSG, malgré les renforts cet hiver de Sneijder et Drogba. En cas de duel face aux Turcs, les Parisiens devront surtout se méfier de la révélation Burak Yilmaz (huit buts déjà en C1) et de l'ambiance explosive du stade Ali Sami-Yen.
Un autre stade très chaud pourrait attendre les Parisiens en cas de rencontre face à Dortmund. Distancés en Bundesliga, les Allemands ont une belle équipe avec Reus, Götze ou Lewandowski et peuvent compter sur le soutien de 80.000 supporteurs au Signal Iduna Park (ex-Westfalen Stadion).
Enfin, un duel avec la Juventus serait sans doute équilibré. Les Turinois sont bien partis pour décrocher un nouveau titre en Serie A et s'appuient sur une superbe défense. Mais ils sont moins brillants en attaque, même si un retour au Parc des Princes pourrait inspirer Nicolas Anelka .