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Le secrétaire général de l'UEFA Gianni Infantino montre le nom de l'AC Milan lors du tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions le 20 décembre 2012 à Nyon (Suisse)
Paris affrontera les Espagnols de Valence en 8e de finale de la Ligue des champions, ce qui constitue un tirage au sort compliqué contre un représentant d'un championnat solide, même si le PSG peut aussi se réjouir d'avoir évité le pire avec l'épouvantail Real Madrid.
Comme lors du tirage au sort des groupes à Monaco fin août, les Parisiens, dont le nom est sorti dans les derniers, ont dû attendre jusqu'à la fin pour connaître leur adversaire. Leonardo, présent à Nyon, a tremblé jusqu'au bout, longtemps sous la menace d'un déplacement à Madrid.
Finalement, le directeur sportif parisien se rendra le 12 février à Valence, là-même où il a joué entre 1991 et 1993.
"Il y a des clasico européens incroyables et nous on a ce match difficile, a ensuite réagi le Brésilien, plus soulagé que content au micro de BeInSport. On saura après le match si c'était un bon tirage ou pas. Le public de Valence est très chaud. Ils ont joué deux finales de C1. On doit vivre ces moments tranquillement. Les images, la musique (de la Ligue des champions), c'est un rêve. Quelque chose de très fort est en train de se créer".
Avant ce choc inédit, les deux camps peuvent afficher une confiance légitime car ils aiment les ressortissants du pays adverse et ont chacun un bilan positif face à eux.
Valence aime la France
Le PSG affiche un bilan de huit victoires, trois nuls et cinq défaites pour 27 buts inscrits et 23 encaissés contre les clubs espagnols dans son histoire européenne.
Celle de Valence, plus longue, est même encore meilleure avec 13 victoires, quatre nuls et une seule défaite pour 39 buts marqués et seulement 15 encaissés.
En Ligue des champions, Valence fait même encore mieux avec six victoires contre les clubs français, dont deux cette saison contre Lille en poule. Nantes est ainsi la seule équipe de L1 à avoir dominé Valence. Et c'était en 1980 (2-1).
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Photo montrant les résultats du tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions effectué le 20 novembre 2012 à Nyon (Suisse) au siège de l'UEFA
Les Espagnols aiment tellement les Français qu'ils en comptent trois dans leur rang (Rami, Cissokho et Mathieu) auxquels on peut ajouter le Marocain Feghouli, formé à Grenoble.
"La Ligue des champions, c'est des courses de 100 mètres à chaque fois. Ca se jouera sur la forme du moment, les blessures. J'espère qu'on sera bien", a prudemment souhaité Leonardo.
Celui-ci peut regretter que le 8e ait lieu si tard (aller le 12 février, retour le 6 mars au Parc des Princes), car le PSG vient de reprendre la première place de la L1 après s'être extirpé en novembre d'une crise violente, tandis que Valence n'est pas fringant.
Real Madrid- Manchester United
La forme du club espagnol, seulement 11e de Liga, semble en effet plus précaire. Leur entraîneur Mauricio Pellegrino a même été remplacé début décembre par Ernesto Valverde, qui a connu dimanche sa première défaite, à domicile contre le Rayo Vallecano.
"En décembre et en janvier, on a encore le temps d'améliorer les choses, a prévenu au micro de BeInSsport le dirigeant de Valence Jordi Bruixola. Tout le monde connaît Ibrahimovic au PSG, mais on craint toute l'équipe".
Le tirage a réservé des duels déséquilibrés comme Galatasaray-Schalke et une affiche phare avec Real Madrid-Manchester United.
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Le directeur sportif du Paris Saint-Germain Leonardo le 20 décembre 2012 à Nyon (Suisse) lors du tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions
Cette partie de rêve hispano-anglaise pourrait être une finale et verra le 5 mars le retour de Ronaldo à Old Trafford, avec en outre le duel générationnel entre Ferguson et Mourinho. Mais il y a également aussi un alléchant AC Milan-Barcelone, remake de la finale de 1994 remportée par les Lombards (4-0), et un intéressant Arsenal-Bayern.
Battu en finale de la dernière édition par Chelsea, Munich pourra essayer de prendre sa revanche contre un club londonien.
Favori contre Donetsk, le Borussia Dortmund devra lui se méfier d'un Shakhtar à l'accent brésilien qu'il l'acceuillera en plein pendant le rigoureux hiver ukrainien. Le Malaga-Porto semble lui nettement plus ensoleillé et les deux camps peuvent rêver d'un quart de finale.
Enfin, comme souvent, la Juventus s'en sort bien en héritant du "Petit Poucet" écossais du Celtic Glasgow.
Les matches aller ont lieu les 12, 13, 19 et 20 février et les matches retour les 5, 6, 12 et 13 mars.
Leonardo (directeur sportif du Paris SG qui affrontera Valence, au micro de Be in Sport): "C'est toujours difficile. On saura après le match si c'était un bon tirage ou pas. Il y a des clasico européens incroyables et nous on a ce match difficile. Ca se jouera sur la forme du moment, les blessures. J'espère que nous, on sera bien. La ligue des champions, c'est des courses de 100 mètres à chaque fois. Moi, j'ai joué à Valence, même si c'était il y a 20 an. Le public est très chaud. Ils ont joué deux finales de C1, ils ont une expérience très forte. On doit vivre ces moments tranquillement. Les images, la musique, c'est un rêve. Quelque chose de très fort est en train de se créer".
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L'attaquant suédois du PSG Zlatan Ibrahimovic
le 19 décembre 2012 au Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), plaisantant avec les membres de l'équipe lors d'un entraînement
Jordi Bruixola (directeur des relations extérieures de Valence qui affrontera le Paris SG, au micro de BeInSport): "C'est un tirage spécial, le PSG c'est une équipe très forte, avec de très bons joueurs, ce sera très difficile pour Valence. Leonardo était joueur à Valence, il va revenir à Valence, c'était un bon joueur chez nous, on l'aimait bien, ce sera spécial pour lui aussi. On a eu des mauvais résultats en championnat espagnol, mais nous avons un nouvel entraîneur. En décembre et en janvier, on a encore le temps d'améliorer les choses. Tout le monde connaît Ibrahimovic au PSG, mais on craint toute l'équipe. Mais c'est vrai, Ibrahimovic est vraiment impressionnant, il a joué pour Barcelone, l'AC Milan... Le plus important pour Valence est de retrouver la forme avant la Ligue des champions contre le PSG".
John Alexander (dirigeant de Manchester United, qui affrontera le Real Madrid): "C'est le match que tout le monde voulait voir, mais plus tard dans la compétition. Les deux clubs ont une immense histoire dans cette compétition. L'année où nous avons battu le Real Madrid est aussi l'année où nous avons gagné la finale à Wembley (en 1968)."
Karl Heinz Rummenigge (directeur exécutif du Bayern Munich): "On connaît bien Arsenal. C'est un tirage dont on peut être satisfait. Ce n'est pas gagné d'avance, il ne faut pas sous-estimer Arsenal. Ce sera important de ramener un bon résultat de Londres et de marquer un but".