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L'entraîneur du Paris Saint-Germain Unai Emery parle à ses assistants, le 27 septembre 2016 à Sofia

Des résultats encore en berne, Unai Emery toujours sous pression, Serge Aurier condamné par la justice: le Paris SG broie du noir, mais il doit impérativement remporter une première victoire en Ligue des champions mercredi à Ludogorets (20h45) pour s'éviter une crise sans précédent dans l'ère qatarie.

Le PSG, en plein doute à tous les étages, vit des heures difficiles. Et pour compléter la litanie, s'est ajouté lundi soir le forfait sur blessure d' Hatem Ben Arfa , victime d'une périostite du tibia gauche.

Un coup d'autant plus dur pour l'attaquant français de 29 ans qu'il était pressenti pour réintégrer le groupe parisien après quatre mises à l'écart consécutives, pour raisons sportives selon son entraîneur.

Manifestement, Ben Arfa avait fait les efforts qu'il fallait pour convaincre Emery de compter à nouveau sur lui, mais le sort lui a joué un mauvais tour et nul doute qu'il vient un peu plus plomber l'ambiance générale.

Alors que HBA devra attendre pour (re)découvrir la Ligue des champions, l'Espagnol Jesé n'est pas non plus du déplacement à Sofia. L'attaquant espagnol, qui a énormément de mal à s'imposer à Paris, souffre d'une contusion du genou droit.

- Aurier titulaire ? -

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Serge Aurier, le 27 septembre 2016 à l'entraînement à Sofia

Pour ce qui est des bonnes nouvelles, il y a évidemment le retour dans le groupe de Marco Verratti , remis de sa blessure à un mollet. Et c'est à peu près la seule, car c'est bien un lundi noir, avec la condamnation d'Aurier à deux mois de prison ferme, qui est venu plomber la préparation des Parisiens pour ce match, où seule la victoire est permise face à Ludogorets.

Le latéral droit ivoirien, qui a fait appel, a chèrement payé son altercation avec un policier fin mai. Mais sa peine étant aménageable, point de prison pour lui. De fait, rien n'empêchait au plan judiciaire le joueur de 23 ans d'être convoqué pour ce match en Bulgarie.

Le PSG a donc décidé de ne pas se priver des services de son latéral droit, puisque Unai Emery l'a convoqué et pourrait même le titulariser. Une décision forte, en dépit de l'embarras dans lequel le club est de nouveau plongé par cette affaire, après le dérapage verbal sur Periscope où il avait insulté quelques coéquipiers et traité l'entraîneur Laurent Blanc de "fiotte".

En faisant bloc derrière Aurier, à nouveau présumé innocent "dans l'attente de la décision de la Cour d'Appel" rappelle-t-il, le PSG invoque l'union sacrée. Et pour cause: la situation sportive oblige à la remobilisation après le nul concédé au Parc des Princes contre Arsenal (1-1) il y a deux semaines. Hors de question de perdre la première place du groupe au profit des Gunners.

- Enfin du réalisme ? -

Même si la qualification pour les 8es de finale n'est pas en jeu mardi, tout autre résultat qu'une victoire à Sofia serait de fait perçu comme un gros échec.

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Le capitaine du Paris Saint-Germain Thiago Silva, le 27 septembre 2016 à Sofia

Jamais depuis l'arrivée de QSA (Qatar Sports Authority) à sa tête à l'été 2011, le PSG n'a cédé ou même été tenu en échec face à un club si modeste dans la compétition-reine. Il y a bien eu une défaite à Porto (1-0) en 2012, un nul face à Anderlecht (1-1) et un revers à Benfica (2-1) en 2013, mais ces adversaires avaient un autre standing que Ludogorets, dont c'est seulement la 2e apparition en phase de poules de Ligue des champions.

Face à cette équipe revenue de Bâle avec un nul (1-1), Paris devra montrer du caractère, comme il en fit preuve face à Arsenal, en espérant cette fois que le réalisme soit au bout pour récompenser ses efforts.

Il en relève évidemment de l'adresse devant le but d' Edinson Cavani , mais également des solutions offensives proposées par Angel Di Maria -- tout aussi décevant jusqu'ici -- Marco Verratti et Javier Pastore . Sans quoi, il faudra compenser par beaucoup, beaucoup de coeur.