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© AFP/Glyn Kirk
Le manageur français d'Arsenal Arsene Wenger avec Robert Pires lors d'un entraînement avant le match de Ligue des champions le 30 septembre 2013 à Londres
Arsenal et Naples, tous deux auteurs d'un alléchant début de saison et d'une entrée en matière réussie en Ligue des champions, s'affrontent mardi à Londres avec l'idée de prolonger leurs séries respectives.
Avant un duel inédit à ce niveau, les deux camps ont méticuleusement entretenu leur confiance ce week-end, les uns en égalant à Swansea leur meilleure série de huit victoires d'affilée à l'extérieur en championnat, les autres en ramenant de Gênes leur 5e succès dans le Calcio après leur unique coup de mou contre Sassuolo.
Arsenal, qui s'était imposé à Marseille il y a 15 jours (2-1), en a même profité pour prendre seul la tête du Championnat. De quoi attendre avec impatience la venue d'Italiens qui, à l'exception de l'AC Milan, réussissent historiquement plutôt bien aux Gunners.
Naples devra particulièrement se méfier de Ramsey, qui a inscrit huit buts en autant de matches, et de Flamini, son récupérateur revanchard revenu cet été à Londres après un exil en Lombardie.
Mais Arsenal paie déjà cher les blessures de ses milieux offensifs de couloir (Cazorla, Walcott, Podolski) et si Ramsey, milieu axial gallois, devait s'excentrer pour pallier la pénurie, il pourrait connaître une baisse de régime. Sans oublier que Giroud, qui avait commencé fort, reste bloqué à quatre buts depuis trois semaines.
En face, Benitez, refoulé cet été du football anglais après avoir gagné la C3 avec Chelsea, sera sûrement motivé à l'idée de prendre le dessus sur Wenger et s'imposer pour la première fois chez les Gunners.
Naples a bien digéré l'après Cavani
Quant à son président, le truculent Aurelio De Laurentiis, il espère beaucoup de la visite de cet Emirates Stadium qui le fait rêver, lui qui est prêt à bâtir un stade à Caserte, à 30 km de Naples, si la municipalité ne lui cède pas le San Paolo.
Après quatre ans sous la férule de Walter Mazzarri, Naples, seulement privé de son latéral Maggio, a en tout cas digéré aussi bien le changement de technicien que le départ au PSG de Cavani.
Son remplaçant Higuain, qui avait justement snobé Arsenal cet été, a déjà marqué trois buts en Serie A, plus un lors du succès contre le Borussia Dortmund (2-1), et sera la pointe du 4-2-3-1 académique de Benitez. Mais Arsenal s'est consolé en cassant sa tirelire pour recruter une autre ex-perle du Real, le meneur Özil.
Le Napoli peut également compter sur l'éclosion au plus haut niveau d'Insigne, devenu international, et l'épanouissement de Hamsik, le leader du groupe depuis cet été.
Enfin, la paire de gardes suisses Dzemaili-Inler filtre parfaitement les entrées devant la défense.
© AFP/Glyn Kirk
L'équipe de Naples lors d'un entraînement avant le match de Ligue des champions le 30 septembre 2013 à Londres
Arsenal, qui avait dû batailler pour revenir de 0-2 à 2-2 en amical cet été contre ce même adversaire, s'en rappelle sûrement.
"J'ai été frappé par les contre-attaques napolitaines, s'est souvenu Wenger. Quand ils ont la balle, ils se projettent très rapidement devant et ils arrivent à quatre ou cinq comme une bombe. Ce qui veut dire que nous ne devons pas perdre de temps dans les phases de transition."
Le Napoli joue, en effet, déjà comme aime "Rafa", en construisant ses offensives comme un joueur d'échecs, et sait encore piquer en contre-attaque.
Le technicien alsacien d'Arsenal aura pourtant noté que trois jours après avoir mis fin à une série de matches sans victoires contre le Milan à San Siro qui datait de "l'ère Maradona" (1-2 le 22 septembre), Naples s'est emmêlé les pinceaux chez lui contre le dernier (1-1, le 25 septembre contre Sassuolo).