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© AFP/Adrian dennis
Le Français d'Arsenal Olivier Giroud
lors du match contre Naples en Ligue des champions, le 1er octobre 2013 à Londres
Arsenal, rayonnant avec son trio Özil-Ramsey-Rosicky, a rapidement réduit au silence Naples (2-0), mardi lors de la 2e journée de la Ligue des champions.
Après deux victoires, les Gunners se placent même idéalement en vue d'une qualification en 8e de finale. Difficile pour autant de dire si l'équipe de Wenger, qui a avoué lundi qu'il continuait de rêver remporter un jour cette épreuve, sera dans la même forme au printemps.
Ses joueurs, également 1er du championnat, connaissent en attendant un merveilleux été indien.
Mardi, il leur a fallu un quart d'heure pour faire exploser les Napolitains, KO debout après un délicieux but d'Özil (8) puis la réalisation du break de Giroud (15) consécutivement à une touche jouée bien naïvement par Britos.
Prudent après le nul estival et amical entre les deux équipes (2-2), Wenger, après avoir échangé des politesses la veille avec Benitez par conférence de presse interposée, avait quand même veillé à surprendre l'ex-entraîneur de Liverpool en ressuscitant conjointement Arteta et Rosicky.
Avec Flamini, l'Espagnol a éteint Hamsik, l'âme habituelle de son équipe, tandis que le Tchèque a formé avec Özil et Ramsey un trio plein de vivacité qui a déboussolé en permanence son adversaire avec ses permutations et ses changements de rythme. Littéralement écrasés, les "petits suisses" Inler et Behrami n'ont pu supporter le choc en face.
Coup d'arrêt napolitain
Pour Benitez, qui n'a donc toujours pas gagné à l'Emirates mais avait dominé le Borussia en ouverture (2-1), il sera difficile de prétendre que sa surprise à lui, l'absence de dernière minute d'Higuain, a pesé sur les débats.
Car son équipe n'a quasiment jamais eu le ballon en 1re période et dans cette configuration de match, le finisseur argentin, remplacé par Pandev devant, n'aurait pas été d'un grand secours.
Ensuite, quand Arsenal lui a laissé l'initiative pour ne pas perdre trop de force, les Italiens ont été incapables d'en profiter.
Quasiment expulsé de Londres cet été après son bon intérim à Chelsea où il a ramené la C3, Benitez peut s'estimer malheureux à l'issue de ses retrouvailles avec la capitale anglaise, synonymes de coup d'arrêt et de 1er revers à la tête de sa nouvelle équipe après six victoires et un nul.
Arsenal a lui déjà goûté à la défaite cette saison, mais cela remonte à l'inverse à sa 1re sortie, c'est-à-dire il y a 11 matches.
Depuis les Gunners restent sur une impressionnante série de 9 victoires et un seul petit nul qui les met en position de force avant le double affrontement à venir contre Dortmund, le finaliste malheureux du printemps.
Naples tentera pour sa part de se relancer contre Marseille, une ville et un club qui lui ressemblent beaucoup.