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Les Lyonnais fêtent le but d'Alexandre Lacazette face au Croatia Zagreb sur sa pelouse, le 22 novembre 2016
La petite victoire de l'Olympique lyonnais sur le terrain du Dinamo Zagreb mardi (0-1), lui offre une chance inespérée de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions.
Le match à domicile contre le FC Séville le 7 décembre, sera donc une finale dans ce groupe H, "un match extraordinaire", comme le disait l'entraîneur Bruno Génésio après la rencontre.
Une victoire par plus d'un but d'écart (les Français avaient perdu 1-0 à l'aller), et Lyon retrouvera les huitièmes de finale pour la première fois depuis la saison 2011-2012.
La tâche sera difficile. Mais la perspective d'une qualification semblait si douteuse avant cette cinquième journée, entamée avec six points de retard sur Séville, que les Lyonnais peuvent être satisfaits.
Pour rêver, il fallait l'emporter et compter sur une performance de la Juventus Turin en Espagne. Les Italiens, qualifiés, ont rempli leur part du contrat (1-3). Les Lyonnais aussi, même si ce fut petitement.
Le président Jean-Michel Aulas s'était pourtant demandé la veille du match s'il n'était pas "plus raisonnable" de se contenter d'une troisième place de groupe et "d'envisager l'Europa League", plus en rapport avec l'effectif lyonnais.
Devant le public clairsemé d'un Maksimir en froid avec son équipe, Lyon se mettait au diapason de ce manque d'ambition apparent, sans tranchant face à un Dinamo qui a perdu ses quatre premières rencontres en C1, sans jamais marquer avec seulement... trois tirs cadrés.
La frappe du gauche de Jordan Ferri (28) s'écrasait certes sur la transversale. Et une frappe d'un bon Mathieu Valbuena (40), préféré devant à Nabil Fékir pour sa troisième titularisation cette saison, permettait au jeune gardien croate Dominik Livakovic de montrer pourquoi il est la seule satisfaction d'un Dinamo en crise, même plus capable cette saison de régner sur son faible championnat.
- Lacazette libère Lyon -
Mais la nette domination territoriale des Lyonnais n'était qu'une froide statistique, s'accompagnant de trop peu d'engagement pour mériter d'être récompensée d'un but avant la pause.
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Le buteur lyonnais Alexandre Lacazette a offert la victoire à son équipe sur la pelouse du Dinamo Zagreb, le 22 novembre 2016
Le Dinamo Zagreb en venait à s'enhardir en contre, notamment par sa jeune garde: Ante Coric et Amer Gojak, qui n'ont pas 20 ans, semaient la panique dans l'arrière-garde française (14). Une tête du second, passé devant Rafael, manquait le cadre (41).
Anthony Lopes devait s'envoler sur une frappe contrée de Mario Situm (15), se coucher sur une autre de Domagoj Pavlicic (22) puis sortir loin de son but devant Angelo Henriquez (44).
A la reprise, les Lyonnais, informés d'un scénario en Espagne qui semblait pouvoir leur être favorable, semblaient décidés à se montrer plus incisifs.
Livakovic était à la parade sur une frappe du gauche de Jordan Ferri (48), s'interposait sur des tirs de la droite de Rafael (51 et 64).
C'est de ces deux hommes que venait la libération: Ferri servait le Brésilien qui se débarrassait de Josip Pivaric pour servir au second poteau Alexandre Lacazette. L'international marquait du pied gauche son premier but cette saison en Ligue des champions (72).
Le Dinamo était trop faible pour revenir. Le succès lyonnais n'avait rien du feu d'artifice réussi il y a cinq ans sur la même pelouse (1-7), mais il suffisait à leur bonheur. Même si Bruno Génésio prévenait après la rencontre: "Il faudra faire un meilleur match, notamment techniquement, que ce soir."