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L'attaquant Edinson Cavani
, à gauche, célèbre un but avec ses coéquipiers, le 15 octobre 2016 lors du match du Paris SG à Nancy
Le Paris SG reste sur trois victoires d'affilée, mais alterne le bon et le moins bon dans le jeu, au point de ne pas paraître totalement serein avant la réception, déjà cruciale, du FC Bâle mercredi (20h45) en Ligue des Champions.
. Dernière impression mitigée
Vingt minutes de maîtrise totale, deux buts, puis pas mal de souffrance. Le Paris SG se déplaçait à Nancy samedi, après la fenêtre internationale et avant de retrouver la Ligue des Champions mercredi.
Et si plusieurs joueurs, à commencer par le capitaine Thiago Silva, ont souligné la difficulté d'évoluer sur le terrain synthétique de la lanterne rouge de la Ligue 1, le moins que l'on puisse dire est que le PSG n'a pas semblé souverain. Inoffensif en seconde période, très perturbé par le pressing nancéien, il a souffert jusqu'au bout du temps additionnel (2-1).
Pour expliquer ces difficultés, il y a les facteurs conjoncturels, le synthétique donc, les nombreuses absences (Motta, Di Maria, Pastore, Kurzawa, Maxwell, Aurier), le décalage horaire pour les Sud-américains de retour de sélection... Mais il y a aussi les explications plus structurelles, celles tenant à l'adaptation aux exigences du nouvel entraîneur Unai Emery.
. Des raisons d'être confiant
Pressing plus intense, jeu plus vertical, latéraux encore plus offensifs... Le PSG d'Emery est déjà une machine à buts efficace, mais qui semble manquer de stabilité au milieu de terrain, son point fort la saison dernière, et se retrouve par moments en difficulté défensivement.
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Unai Emery, le 18 octobre 2016 au Parc des Princes à Paris
Or, le match de mercredi est crucial puisque le PSG vise la première place de son groupe et qu'il a déjà lâché des points à domicile face à Arsenal (1-1). Le club anglais accueille mercredi Ludogorets, qui ne semble a priori pas armé pour lui opposer une résistance farouche. Paris, qui s'était imposé en Bulgarie 3-1 fin septembre, doit éviter à tout prix d'être distancé par Arsenal.
Il devrait néanmoins être mieux armé que face à Nancy, avec les retours plus que probables de Thiago Motta et Angel Di Maria. Layvin Kurzawa et Serge Aurier, auteurs d'un bon début de saison, devraient aussi retrouver leur place dans le 11 de départ. Et puis, comme l'a dit Blaise Matuidi après le match en Lorraine, c'est bon pour la confiance "de sortir de la difficulté en gagnant".
. Le FC Bâle, à ne pas sous-estimer
Reste à connaître le niveau de l'adversité de mercredi. Le FC Bâle a perdu en Angleterre face à Arsenal (2-0) et fait match nul avec Ludogorets à domicile (1-1). En revanche, les Suisses survolent leur championnat national avec déjà 14 points d'avance après 11 journées, même si, comme le dit l'ancien Parisien Guillaume Hoarau, "la France possède des équipes de meilleure qualité".
Mais l'actuel attaquant des Young Boys Berne, cité sur le site du PSG, prévient aussi que Bâle "est une machine". La principale menace offensive mercredi sera l'Ivoirien Seydou Doumbia, prêté par l'AS Rome, mais l'Autrichien Marc Janko est aussi un poison. Tout comme le milieu suisse Luca Zuffi, qui avait éliminé Saint-Etienne de l'Europa League la saison dernière en 16es de finale, ou encore Taulant Xhaka, le frère de Granit, ou l'Islandais Birkir Bjarnason, étincelant lors de l'Euro.
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L'attaquant ivorien du FC Bâle Seydou Doumbia face au milieu suisse d'Arsenal Granit Xhaka, le 28 septembre 2016 à Londres
Sur le papier, le FC Bâle ne semble cependant pas outillé pour tenir tête pendant 90 minutes au PSG, surtout loin de son bouillant Parc Saint-Jacques. Guillaume Hoarau pronostique ainsi "un 3-1" en faveur de son ancien club. Mais le club suisse peut perturber une formation pas encore tout à fait sure d'elle-même, et pour qui le match de mercredi sera un excellent test d'évaluation de sa progression. Avec victoire obligatoire.