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© AFP/Pierre-Philippe Marcou
Les joueurs du Borussia Dortmund Marco Reus et Robert Lewandowski
fêtent leur qualification pour la finale de la Ligue des champions, le 30 avril 2013 à Madrid
Dortmund s'est qualifié mardi pour la deuxième fois de son histoire pour la finale de la Ligue des champions, les Allemands, battus 2-0, s'étant toutefois fait une grosse frayeur et pouvant remercier leur rente considérable du match aller (4-1), en demi-finale retour de la Ligue des champions à Santiago-Bernabeu.
Le Real, héroïque en début et en fin de rencontre et qui y aura cru jusqu'au bout grâce à des buts de Benzema (82e) et Ramos (87e), échoue pour la deuxième fois d'affilée en demi-finale de la C1, après leur élimination la saison passée, devant un autre club allemand, le Bayern Munich.
Mardi, le mérite des Jaune et Noir aura d'abord été de savoir résister pendant 80 minutes aux Madrilènes, les visiteurs sachant aussi se remettre de la perte de leur meneur de jeu Götze dès la 13e minute.
Mais les hommes de Klopp, qui auraient pu se simplifier la tâche en convertissant une de leurs nombreuses occasions de contre en deuxième période, ont tremblé pendant les dix dernières minutes d'enfer, où ils ont été à un but de l'élimination.
La remontée fantastique appelée de leurs voeux par les Merengue n'aura donc pas eu lieu. Mais "l'esprit de Juanito", joueur-symbole des renversements de situation des années 80, aura tout de même plané sur Bernabeu au cours du premier quart d'heure et d'une fin de match qui fait sortir les Blancs de la C1 avec les honneurs.
Dès la 4e, le gardien allemand Weidenfeller devait ainsi sortir une parade de haut-vol face à Higuain.
© AFP/Javier Soriano
L'attaquant du Real Madrid Cristiano Ronaldo
, dépité, lors du match contre Dortmund, le 30 avril 2013 à Madrid
Dans ces premières minutes, les Merengue plaçaient leur adversaire contre les cordes. Paradoxalement, Dortmund se dégageait de l'étreinte madrilène alors qu'il venait de perdre sa perle Götze, remplacé par Grosskreutz (13e).
Sur un coup franc de Gündogan, Lewandowski se défaisait de Ramos, incommode garde du corps, mais son tir à bout portant était bien repoussé par Diego Lopez (14e).
Özil, à la 15e, avait ensuite l'occasion d'enflammer une première fois le stade: superbement servi par une déviation au milieu, l'Allemand se présentait seul face à Weidenfeller, mais son tir du gauche touchait l'extérieur du petit filet.
Après la pause, les rôles s'inversaient et c'est cette fois Dortmund qui se montrait dangereux, mais imprécis. Récupérant davantage de ballons, les joueurs de la Ruhr jouaient bien le contre, mais manquaient de réalisme.
Lewandowski, auteur d'un quadruplé à l'aller, expédiait cette fois une frappe tonitruante sur la barre des Blancs (50e). Le grand Polonais, royalement décalé par Reus, allait manquer une deuxième balle du KO à la 75e, imité en cela par Gündogan dont la frappe était contrée in extremis par Diego Lopez.
Malgré ces maladresses offensives, la grande vertu des Allemands était de tenir bon en défense, alors que Mourinho avait renforcé son équipe par Kaka et Benzema.
Mais à la 83e, les efforts des locaux étaient enfin récompensés par un but de Benzema, servi par un très bon centre d'Özil. L'esprit de Juanito revenait alors se poser sur le Bernabeu.
© AFP/Curto de la Torre
La rage des Madrilènes Sergio Ramos
, buteur, et Karim Benzema
, passeur, face à Dortmund, le 30 avril 2013 à Madrid
Quatre minutes plus tard, dans une ambiance devenue électrique, la tension montait encore d'un cran quand Ramos signait le 2-0 d'une frappe tout en puissance sur une passe en retrait d'un Benzema des grands soirs.
La crispation se lisait alors sur le visage de Klopp et de ses hommes. Mais les Jaune et Noir parvenaient finalement à sauver une part de leur avance, osant enfin prononcer le mot tant désiré: "finale".
Ils rencontreront à Wembley le 25 mai prochain le vainqueur de l'autre demi-finale, mercredi, entre le Barça et le Bayern, les Allemands étant nettement favoris après leur succès 4-0 à domicile lors du match aller.