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© AFP/Miguel Riopa
L'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic
(g) et le milieu italien Marco Verratti
(d) lors de la défaite du Paris SG à Porto, le 3 octobre 2012.
Le Paris SG, copieusement dominé par Porto, a fini par craquer (1-0) lors de la 2e journée de la Ligue des Champions mercredi, ce 1er revers de la saison dessinant quelques-unes de ses limites du moment avant un 2e voyage à risque dimanche à Marseille.
Même si elle est embêtante, cette défaite chez son rival européen le plus dangereux dans le groupe A qui compte déjà six points, n'a toutefois rien de réellement inquiétant en vue de la qualification. A condition de se reprendre rapidement, et pourquoi pas dès dimanche en allant frapper un grand coup chez l'actuel leader du championnat.
Avec plus d'ambition, de discipline et moins de nervosité, il y avait sûrement mieux à faire.
Au Portugal, les Parisiens ont vu que leurs adversaires européens n'étaient nullement impressionnés par leur "dream team". Leur série de cinq victoires d'affilée s'arrête donc là.
Pris à la gorge, le PSG a en effet dû se contenter le plus clair de son temps de défendre dans sa moitié de terrain et a fini logiquement par craquer sur un tir enroulé de Rodriguez (83) alors que Sirigu, notamment lors d'un arrêt miraculeux devant Varela (60), avait longtemps repoussé l'échéance.
Car Porto, porté dans son antre par sa pétillante attaque de feu et surfant sur une confiance également maximale, s'est évertué à mettre constamment sous pression son adversaire.
Varela à gauche et Moutinho dans l'axe ont en effet mis au supplice la défense parisienne.
Celle-ci, pas vraiment aidée par la présence à droite de Van der Wiel, d'ailleurs remplacé par Jallet (62), a écopé comme elle pouvait, tantôt par Silva, tantôt par le capitaine Sakho.
Mais sans l'imprécision de Martinez et l'exemplarité du gardien Sirigu, le PSG aurait à coup sûr été mené bien avant.
Ses souffrances ont également été causées par le coup de bambou de Verratti, méconnaissable au milieu après un mois à tutoyer les sommets.
Incapable de libérer rapidement son ballon le petit Italien s'est même permis d'en perdre un nombre incalculable, dont certains dans sa propre surface...
© AFP/Francisco Leong
L'entraîneur du Paris Saint-Germain l'Italien Carlo Ancelotti
durant le match des Ligue des Champions contre le FC Porto, le 3 octobre 2012.
Obligés de défendre, les Parisiens n'ont ensuite jamais su se libérer en phase offensive.
Malgré tout, le Suédois s'est créé deux belles occasions, qu'il n'a pu transformer. La première parce qu'il n'a pu cadrer sa tête après un centre précis de son coéquipier Brésilien (12) et la seconde par la faute du gardien qui a repoussé son "spécial", une talonnade acrobatique (21).
Mais c'est finalement un peu court pour "Ibra" qui a fini par disparaître en 2e période.
Ménez n'a lui jamais réussi à trouver de la profondeur et de guerre lasse, il a fini par laisser sa place (72) à Lavezzi... qui a joué 8 minutes avant se tenir la cuisse au moment de son remplacement par Pastore.