Happy Birthday : |
© AFP/François Nascimbeni
Le logo de la L2.
Caen, qui a concédé un 3e match nul de suite à domicile face à Dijon (2-2) après avoir mené à deux reprises et évolué à 11 contre 10 pendant 45 minutes, a raté l'occasion de remonter sur le podium de la L2, samedi lors de la 34e journée.
Si ce résultat ne fait pas les affaires des Normands, qui avaient une belle occasion à saisir après les défaites d'Angers et de Guingamp vendredi, il donne l'occasion à Monaco de valider sa remontée en L1 en cas de victoire à Sedan lundi.
Le Stade Malherbe, qui avait déjà calé lors de ses deux derniers match à domicile, face à Arles-Avignon (1-1) puis Lens (0-0), et reste sur cinq nuls de suite, n'a pas su conserver l'avantage, Dijon, pourtant en infériorité numérique, arrachant une égalisation plutôt méritée.
Caen campe à la 4e place avec le même nombre de points qu'Angers mais avec une meilleure différence de buts. Il reste quatre matches pour y croire dans les rangs caennais. Mais ce manque d'efficacité pourrait se révéler rédhibitoire.
Dijon a mieux attaqué le match, se créant de belles occasions d'entrée avec Jovial (2), puis Guerbert (9). Caen réagissait grâce à Agouazi sur une tête bien captée par Reynet (19). Sur une mise en jeu après un corner caennais, le contre dijonnais offrait à Guerbert la meilleure occasion de la première période, mais Perquis stoppait sa frappe.
Le tournant du match se produisait juste avant la pause, avec une faute de Mulumba sur Calvé dans la surface sanctionnée d'un penalty, transformé par Duhamel (45+6). M. Chapron excluait le joueur bourguignon pour contestation dans la foulée. À onze contre dix toute une mi-temps, Caen semblait être placé sur de bons rails.
Las, Dijon égalisait d'abord sur corner, où Diallo profitait de l'apathie (64). Dans la foulée, Caen reprenait bien l'avantage grâce à Duhamel d'une tête décroisée sur un centre de Calvé (66). Mais Malherbe ratait plusieurs fois, notamment par Nabab l'occasion de se mettre à l'abri, puis sur une passe mal assurée, Dijon avait égalisait à nouveau par Koné (88).
Les joueurs de Patrice Garande ont fait preuve d'un manque de lucidité et de forces dans une fin de match où l'équipe réduite à dix avait plus de maîtrise que celle évoluant à onze.