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L'expérimenté Bernard Casoni (52 ans) a été nommé nouvel entraîneur de Valenciennes, qui a sauvé in extremis sa place en L2 après de graves problèmes financiers, a annoncé jeudi soir le président du club Jean-Louis Borloo.
Le technicien succède au Belge Ariel Jacobs, qui avait quitté le VAFC la semaine dernière, et est attendu vendredi à Valenciennes où il devrait signer un contrat de deux ans.
Le club nordiste a donc décidé de miser sur un entraîneur qui a fait ses preuves en deuxième division, en obtenant notamment le titre de champion de France en 2011 avec Evian-Thonon-Gaillard, un an après celui conquis en National.
Au total, Casoni a dirigé 225 rencontres à ce niveau, aux commandes de Bastia (2005-2009), de l'ETG (2010-2012) et d'Auxerre, d'où il a été licencié en mars 2014.
L'ancien défenseur, passé par Cannes, Toulon, le Matra-Racing et Marseille, avait débuté en tant qu'entraîneur à l'OM, d'abord en réserve puis chez les pros (99-00). Il a également dirigé la sélection d'Arménie et plusieurs équipes tunisiennes.
Le meilleur entraîneur de L2 en 2011 pourra s'appuyer à Valenciennes sur les adjoints déjà présents: Nicolas Rabuel, Laurent Dufresne et David Klein.
Il disposera à son arrivée d'un groupe de 16 professionnels, dont trois gardiens.
Avant le début du championnat, le 1er août sur la pelouse du Gazélec Ajaccio, il devra donc renforcer son groupe avec "six à huit joueurs", selon Luc Dayan, consultant pour une durée de deux mois auprès de la holding Diables rouges, nouvel actionnaire majoritaire de la SASP VAFC.
Valenciennes, relégué sportivement en L2 en mai dernier au terme d'une saison calamiteuse et qui avait ensuite accumulé les déboires financiers, a été réintégré dans l'antichambre de l'élite presque miraculeusement vendredi dernier.
Placé en cessation de paiements le 10 juin puis en redressement judiciaire le 25 juin, le VAFC avait en effet été rétrogradé administrativement d'une division par la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) le 26 juin et était alors au bord du dépôt de bilan et de la disparition.
Mais grâce à l'intervention de Jean-Louis Borloo et l?expérience des sauvetages de Luc Dayan, le club a pu monter un dossier suffisamment solide pour convaincre d'abord la justice puis les instances sportives.