Happy Birthday : |
© AFP/Francois Lo Presti
Le défenseur de Valenciennes Kenny Lala (g.) à la lutte avec l'attaquant suédois du PSG Zlatan Ibrahimovic
(d.) lors du match de L1 entre le Paris SG et Valenciennes au Parc des Princes, le 5 mai 2013.
Le PSG n'est pas parvenu à abréger les débats en L1 et à s'emparer virtuellement de la 3e couronne de champion de son histoire au cours d'une soirée noire contre Valenciennes au Parc des Princes (1-1) également marquée par l'exclusion de Thiago Silva, dimanche lors de la 35e journée.
Paris avait besoin d'un succès pour s'adjuger officieusement le titre, sa différence de buts étant largement supérieure à celle de son dauphin marseillais (+41 contre +7). Mais la fête espérée a tourné au désastre avec un nul et un carton rouge pour le capitaine Thiago Silva, coupable d'avoir poussé l'arbitre M. Castro juste avant la pause.
Sans l'égalisation d'Alex (83e), qui a répondu à l'ouverture du score de Danic (17e), l'addition aurait même été bien plus salée pour Paris.
Décidément, la fin de saison du PSG s'apparente à un long chemin de croix et après les échauffourées de la fin de match contre Evian/Thonon, le 28 avril, les joueurs parisiens ont encore donné des signes inquiétants de nervosité et de fébrilité.
Paris possède encore 7 points d'avance sur Marseille, qui a dominé Bastia sous l'impulsion du duo magique Gignac-Valbuena (2-1), mais le 1er sacre de l'ère qatarie est repoussé d'au moins une semaine alors que se profile un déplacement périlleux à Lyon, dimanche prochain.
Les sept jours avant le voyage à Lyon vont paraître très long à Paris où règne également une lourde incertitude concernant l'avenir de l'entraîneur Carlo Ancelotti .
Si la victoire de Marseille a quasiment réduit à néant le suspense pour la 2e place, la 3e marche du podium, qui donne accès au 3e tour préliminaire de la Ligue des champions, reste encore très convoitée. Mais Lyon, qui s'est largement imposé à Nancy (3-0), s'y accroche fermement et peut remercier Bafétimbi Gomis, auteur d'un doublé (16 buts en L1) et dont l'entrée en jeu après la pause s'est avérée déterminante.
© AFP/Jean-Christophe Verhaegen
Le défenseur de Nancy Jordan Loties (g.) et le milieu de l'OL Yoann Gourcuff
(d.) lors du match de L1 entre Nancy et Lyon à Marcel Picot, le 5 mai 2013.
Yoann Gourcuff n'a pas été en reste avec une 2e réalisation en l'espace d'une semaine après celle du derby contre Saint-Etienne (1-1).
L'OL, pour qui une 2e absence consécutive de la C1 aurait des allures de catastrophe industrielle, a ainsi repoussé la menace de Nice (4e à 3 points), facile vainqueur de Rennes (3-0), totalement démobilisé depuis sa défaite en finale de la Coupe de la Ligue, grâce notamment à deux buts de Dario Cvitanich (17 buts en L1). Le Nice-Lyon du 18 mai s'annonce brûlant.
Ce sont les Lillois, désormais 6e après la déroute subie à Toulouse (4-2), qui ont réalisé une très mauvaise opération dans la course à l'Europe et seule la C3 semble à leur portée.
Pour Saint-Etienne (5e), les rêves de Ligue des champions se sont peut-être aussi envolés contre Bordeaux (0-0) mais les Verts s'étaient déjà consolés avec la Coupe de la Ligue, leur premier trophée depuis 32 ans.
La course pour le maintien commence aussi à se décanter. Brest, nouvelle lanterne rouge après son revers à Montpellier (2-1), est pratiquement condamné à la relégation alors que Troyes, avant-dernier, s'est offert un répit sans doute de courte durée face à Evian/Thonon (1-0), autre candidat en puissance à la descente en Ligue 2.
Les Troyens et les Evianais peuvent toujours sauver leur saison en Coupe de France dont ils disputeront les demi-finales mardi et mercredi, contre Bordeaux et Lorient.