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A l'ouest, le PSG ? Il tourne au ralenti en septembre et doit se ressaisir contre Guingamp mardi soir puis à Nantes samedi en Ligue 1 (7e et 8e journées) afin de préparer les deux grands rendez-vous de la semaine suivante.
Un voyage en Ukraine pour y défier le Shakhtar Donetsk et sa colonie brésilienne en Ligue des champions, suivi du clasico contre Marseille au Parc des Princes, voilà ce qui se profile à l'horizon du PSG pour fin septembre, début octobre.
La rotation dans le onze parisien enclenchée le week-end dernier est destinée à amener l'équipe-type dans les meilleures dispositions à ces grandes échéances.
"Pour la Ligue des champions, il faut qu'on ait la meilleure équipe possible, avec les joueurs majeurs à 100%, et pour qu'ils le soient, on met cette rotation en place", a expliqué Laurent Blanc , tout en souhaitant "concerner" l'ensemble de son effectif, dont seul l'arrière droit Serge Aurier est indisponible mardi (suspendu).
Mais avant ces deux cols, il y a eu un faux plat finalement sérieusement pentu dans le tableau de marche des triples champions de France : ils ont concédé des nuls à domicile face à Bordeaux (2-2) et à Reims samedi (1-1), entrecoupés d'un minimum syndical face aux modestes Suédois de Malmö en C1 (2-0).
Couronnée d'un tonitruant 3-0 à Monaco, la perfection du mois d'août (5 victoires en autant de matches, sans encaisser le moindre but) paraît désormais bien lointaine, tandis qu'à l'inverse, le spectre du début de saison dernière, parsemé de nuls (5 en 8 journées de championnat), s'insinue insidieusement dans les esprits.
- En avant 'Zlatan' ? -
Deux victoires cette semaine suffiront à le chasser, alors que deux nouveaux nuls, voire une première défaite, pourraient le faire ressurgir.
Surtout s'il s'assortit d'une perte de pouvoir : en cas de faux pas du PSG contre Guingamp, Rennes se tient prêt à récupérer le fauteuil de leader puisque l'inattendu dauphin affronte le Gazélec à Ajaccio mercredi, la lanterne rouge...
Tous les regards convergent vers un homme : Zlatan Ibrahimovic . Son énorme occasion manquée à Reims, de la tête devant la cage grande ouverte, symbolise un début de saison raté.
La récurrence de ses soucis physiques ces derniers mois, jointe aux périodes de remise en forme afférentes, écornent son efficacité : le Suédois, qui aura 34 ans le 3 octobre, reste sur cinq matches sans marquer en club, une éternité pour un buteur de son calibre.
"Il n'est pas dans la meilleure des formes possibles, il n'arrive pas à marquer, mais l'année dernière on s'inquiétait aussi, parce qu'on disait qu'il était plus meneur, plus passeur que buteur, a minimisé Blanc. Mais ça va se régler très vite."
"Quand il ne marque pas on se dit qu'il est sur déclin, qu'il va avoir 34 ans, c'est pas tout à fait injustifié, mais vous verrez qu'il donnera sur le terrain la meilleure réponse", a-t-il encore répondu aux journalistes.
Le dernier but de "Zlatan" remonte au 8 mai contre... Guingamp (6-0). L'occasion mardi pour lui de boucler la boucle et de venir titiller le fameux record parisien de Pauleta (106 contre 109 buts).
- Guingamp sans pression -
Sinon, Edinson Cavani est en pleine forme, lui le meilleur buteur de L1 (5 buts), et Javier Pastore a montré à Reims, avec sa louche en guise de passe décisive pour l'Uruguayen, qu'il fallait compter avec le retour de sa finesse technique, en l'associant par exemple à son compatriote Angel Di Maria.
Ezequiel Lavezzi et Lucas en revanche ont encore manqué l'occasion de troubler la hiérarchie offensive, mais les deux rendez-vous de cette semaine ressemblent à une nouvelle chance à saisir, notamment mardi à domicile dans un match supposé "facile".
Sauf que Guingamp avait aussi infligé au PSG la première de ses trois défaites en championnat la saison dernière.
Sauf que Guingamp, après trois revers initiaux, vient d'enchaîner trois succès, et que son duo d'attaquants Briand-Privat venu remplacer la paire Beauvue-Mandanne commence à bien fonctionner.
Sauf que Guingamp pourrait bien bétonner : le milieu Nicolas Benezet a humoristiquement twitté "Nous demain au Parc #PSGEAG" pour légender l'image d'un bus rouge garé dans une surface de réparation.