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Sérieusement bousculé à Lorient, le Paris SG a fini par l'emporter 2-1 lors de la 12e journée de Ligue 1 et revient à un point seulement du leader marseillais qui reçoit Lens dimanche, avant le "Clasico" dans une semaine.
Paris enchaîne ainsi une quatrième victoire de rang toutes compétitions confondues, la troisième en L1, et préserve son invincibilité depuis le début de la saison.
En déplacement chez un mal classé (17e), les hommes de Laurent Blanc ne pouvaient revenir avec autre chose que les trois points, alors qu'une semaine cruciale s'annonce pour eux.
Mercredi, en Ligue des Champions, une victoire à domicile contre l'Apoel Nicosie pourrait sceller leur qualification pour les huitièmes de finale. Quatre jours plus tard, c'est donc Marseille qui se présentera sur la pelouse du Parc, pour le sommet incontesté du championnat.
Dans l'optique de ces deux matches à enjeu, Blanc, qui alignait une défense remaniée Aurier-Thiago Silva-Marquinhos-Digne, avait aussi choisi de faire tourner dans l'entrejeu.
Matuidi et Verratti étaient sur le banc, laissant place à Cabaye, qui a connu une première période cauchemardesque, multipliant les pertes de balle.
Dès la première minute, un crochet en position de dernier défenseur à vingt-cinq mètres de ses buts, intercepté par Jordan Ayew, avait offert à l'attaquant ghanéen un face-à-face, remporté par un Sirigu impeccable.
"Je pense sincèrement que ce soir la première mi-temps a été d'une faiblesse incroyable", a déploré Laurent Blanc en conférence de presse après le match, allant même jusqu'à parler de "l'une des mi-temps les plus faibles techniquement que j'aie vu depuis que je suis entraîneur".
Et heureusement pour les Parisiens que leur gardien était en forme, car avec un Thiago Motta lui aussi en demi-teinte, tout le secteur défensif parisien a été incapable d'endiguer les vagues lorientaises tout au long des 45 premières minutes.
- Entrées décisives -
Sirigu a encore été à la parade sur un coup franc d'Ayew à la 28e, puis sur une tête à bout portant du stoppeur Koné, à la 34e.
Il ne pouvait en revanche rien faire sur le tir croisé de Guerreiro, idéalement servi par Ayew dans la surface de réparation (1-0, 42e). Le score semblait alors bien clément pour le PSG.
Le grand mérite des hommes de Blanc aura été leur capacité à se ressaisir ensuite.
"Je pense que l'équipe a joué à sa véritable valeur et en 45 minutes on a réussi à renverser la vapeur. Ce qui me fait plaisir en deuxième période surtout c'est qu'on a repris la maîtrise du jeu. Ca a été une mi-temps plus à la valeur des joueurs qui composent le PSG", a commenté Blanc.
Le milieu de terrain Blaise Matuidi a même parlé de "sursaut d'orgueil" de l'équipe.
"La force d'une grande équipe c'est de savoir réagir et c'est ce qu'on a fait au tout début de la deuxième mi-temps. C'est à souligner et c'est ça qu'il faudra retenir, ces 45 dernières minutes", a-t-il plaidé.
Pour illustrer cela, si le quatuor Lucas-Pastore-Lavezzi-Cavani n'avait quasiment rien produit de bon pendant l'heure où il a été aligné, c'est pourtant bien ce dernier qui a encore démontré tout son opportunisme, aux six mètres pour reprendre une déviation acrobatique de Thiago Motta, bien servi par une louche de Pastore (1-1, 61e).
Surtout, les entrées de Verratti (62e), Bahebeck (62e) et Matuidi (74e) ont été décisives et ont assis l'emprise parisienne sur la fin de match.
Verratti est ainsi à créditer d'une très belle passe décisive pour Bahebeck, qui a prolongé de la tête pour dribbler Lecomte venu à sa rencontre et marquer dans un angle fermé (2-1, 68e), scellant une victoire laborieuse mais précieuse.