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© AFP/BERTRAND LANGLOIS
Tribune clairsemée et banderole de contestation au Vélodrome, le 26 août 2016 à Marseille
Les affluences dans les stades de Ligue 1 sont en baisse de 9% après sept journées par rapport à l'année précédente, a expliqué vendredi le directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP) Didier Quillot, qui évoque un "effet état d'urgence" et la baisse de fréquentation du Vélodrome à Marseille.
"Les affluences à l'issue de la 7e journée sont à -9% par rapport à l'année dernière, ce qui fait 140.000 personnes de moins", a déclaré Didier Quillot en marge d'un colloque sur les supporters organisé au Sénat par le Conseil national des supporters de football (CNSF).
"Sur ces 140.000 personnes, il y en a les 2/3, 65% précisément, qui sont liées à (la fréquentation à ) Marseille, où il y a actuellement des affluences entre 25 et 30.000 là où avant il y en avait environ 70.000" précédemment, a expliqué l'homme fort de la LFP.
"Le secteur des loisirs en général est en baisse. L'état d'urgence s'impose à nous", a ajouté Didier Quillot.
"L'affluence est très liée aux résultats sportifs, on voit que l'affluence est en baisse dans les clubs plutôt en-dessous de la 15e place." A contrario, il y a des stades "qui sont en progression" en terme de fréquentation, comme Toulouse (+30% selon M. Quillot) ou Nice (+40%), où les équipes ont réussi un beau début de saison.
"Je reste très prudent, parce que nous ne sommes qu'à la 7e journée, mais dans les études qu'on a faites, le facteur prix n'intervient pas parmi les raisons qui font que les gens ne vont pas au stade", a finalement observé Didier Quillot. "Ce qui vient en premier, c'est le problème de sécurité, et les performances de l'équipe."