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© AFP/Francois Nascimbeni
L'attaquant guinéen de Troyes Mohamed Yattara (D) à la lutte le gardien de Reims, Kossi Agassa, lors de la 28e journée de Ligue 1 le 9 mars 2013, à Troyes
Troyes a relancé sa fin de saison samedi en battant son voisin rémois (4-2) au terme d'un derby très enlevé, l'Estac revenant ainsi à quatre points du Stade de Reims, premier non relégable, après la 28e journée de Ligue 1.
Les Troyens peuvent dire merci au gardien rémois Kossi Agassa, responsable de trois des quatre buts troyens.
Le match se débridait très vite. Après un bel effort de Darbion côté gauche, Jean du haut de ses 17 ans prenait sa chance et son tir à ras de terre passait entre les jambes d'Agassa (7), sans doute surpris par un ballon fusant sur une pelouse gorgée d'eau.
En confiance, Jean était à la conclusion d'un beau mouvement initié par Nivet et Marcos, mais Agassa cette fois était vigilant (13).
Reims, piqué au vif, ne tardait pas à réagir, mais les tentatives de Diego, Fortes, Krychowiak et Courtet, par deux fois, échouaient.
Au retour des vestiaires, Jean (50) puis Nivet (53) signaient les meilleures intentions troyennes. L'Estac concrétisait dans la foulée après un travail de Ngoyi, dont le centre tendu aux six mètres était repris par Faussurier (2-0, 55).
Sonnés mais pas encore abattus, Weber et les siens revenaient au score suite à un ballon mal dégagé de Bréchet sur lequel se jetait De Préville, tout juste entré en jeu (2-1, 65). En déviant un tir lointain de Signorino, De Préville pensait réussir le doublé, mais Thuram évitait l'égalisation (69).
Dans la minute suivante, Agassa relâchait le ballon et Marcos servait Jean qui logeait sa frappe dans la lucarne (3-1, 70).
Reims ne baissait pas les bras et relançait le suspense grâce à Fortes, qui reprenait victorieusement un centre de Préville (3-2, 77). Pas pour longtemps, puisque le gardien rémois commettait sa troisième grosse faute de la rencontre. Agassa ratait son dégagement et Yattara héritait du ballon. L'attaquant troyen ne manquait pas son duel (90) et permettait au public aubois de souffler.