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© AFP/PASCAL PAVANI
L'entraîneur toulousain Pascal Dupraz et ses joueurs après la victoire 2-0 à domicile face à Paris, le 23 septembre 2016
Oubliés les rêves d'Europe et les tours de stade survoltés de l'entraîneur Pascal Dupraz? Après un début de saison prometteur, Toulouse s'est essoufflé avec une série de quatre matches sans victoire en Ligue 1, avant son déplacement à Rennes vendredi (20h45), pour le compte de la 14e journée.
Le TFC fut l'un des grands animateurs du début de championnat, grâce notamment à ses eux victoires de prestige à domicile face à Paris (2-0) puis Monaco (3-1).
Toulouse surfait alors sur la vague de la folle "remontada" vécue en fin de saison dernière par Pascal Dupraz et ses hommes, et conclue par un maintien inespéré acquis après une victoire libératrice lors de la dernière journée à Angers (3-2).
"On veut jouer l'Europe", avait même osé le gardien Alban Lafont tandis que son équipe se classait quatrième après la victoire face aux Monégasques, le 14 octobre dernier.
Chagriné par le manque d'appétit de son vestiaire, dont il se fait régulièrement l'écho en conférence de presse, Dupraz avait cautionné la sortie de son jeune joueur et invité les autres "à ne pas s'interdire d'être ambitieux".
Mais alors que les supporteurs toulousains commençaient à rêver, la hype est retombée: le TFC n'a plus gagné un match en L1 depuis plus de six semaines (2 défaites et 2 nuls), enchaînant, samedi dernier, une deuxième défaite consécutive à domicile face à Metz (1-2) après celle face à Lyon (1-2).
"Deux points sur douze ce n'est pas assez: Il y a une insuffisance de résultat et j'assume la responsabilité de ce trou d'air", a déclaré jeudi en conférence de presse le technicien, confirmant que son équipe "marquait le pas", elle qui occupe désormais la huitième place du championnat.
"C'est rageant car avec un bon résultat, on aurait pu reprendre la quatrième place et au lieu de ça, on se retrouve dans le ventre mou", avait également regretté l'international suisse François Moubandjé après la déconvenue face à Metz.
- 'On attaque moins bien' -
Cet essoufflement se traduit d'abord défensivement. Alors qu'il avait maintenu sa cage inviolée trois fois lors des sept premières journées, le TFC a encaissé au moins un but par match cinq fois sur six depuis. "Il faut retrouver ce qui faisait notre force: défendre en bloc et tous ensemble", estime Pascal Dupraz.
Offensivement, Toulouse est également à la peine depuis plusieurs semaines: alors qu'il avait inscrit onze buts lors des sept premières journées, le TFC n'en a marqué que six lors des six suivantes.
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Le capitaine toulousain Martin Braithwaite, buteur face à Bordeaux au Stadium, le 20 août 2016
Le capitaine Martin Braithwaite, qui est impliqué dans neuf des dix-sept buts toulousains (7 buts, 2 passes décisives), semble parfois bien seul. Toulouse devrait être d'ailleurs actif lors du mercato d'hiver dans ce secteur et travaille activement depuis peu sur le prêt de Corentin Jean (Monaco).
Si Dupraz reconnaît que Toulouse "attaque moins bien parce qu'on défend moins bien", le technicien savoyard, fidèle à son image de guerrier, refuse "de s'enfermer dans le pessimisme". "L'état d'esprit est bon, même si j'aimerais un peu plus de caractère. On a évacué cette déception et maintenant c'est à moi de faire en sorte que les joueurs retrouvent le sourire et la confiance en eux" affirme-t-il.
"Il reste tellement de points à prendre. Il n'y a pas de raison que l'on ne soit pas capable de reproduire ce que l'on faisait il n'y a pas si longtemps", a-t-il conclu. Essoufflé, peut-être, mais pas abattu.