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© AFP/Boris Horvat
L'entraîneur de l'OM Elie Baup, à l'issue du match perdu face à Reims, le 26 octobre 2013 au Vélodrome
Marseille et son entraîneur Elie Baup sont entrés dans une zone de turbulences après la 5e défaite consécutive, toutes compétitions confondues, concédée contre Reims (3-2), samedi au Vélodrome lors de la 11e journée de Ligue 1.
Au terme d'un match à rebondissements, l'OM a peut-être perdu ses dernières illusions contre des Rémois passés maîtres dans l'art de piéger les grosses cylindrées. Menés 2-0 sur deux frappes déviées de Floyd Ayité et de Mads Albaek en première période, les Marseillais sont revenus au score grâce à Florian Thauvin et André-Pierre Gignac avant de se faire humilier dans les arrêts de jeu sur une tête de Prince Oniangue.
Alors que l'OM pensait se glisser juste derrière les deux mastodontes financiers de la L 1 (Paris SG, Monaco), voire de jouer les trouble-fêtes, au prix d'un recrutement ambitieux avec notamment les arrivées de Payet, Thauvin et Imbula, le voilà 6e et déjà relégué à 7 points du leader et champion de France parisien, en déplacement dimanche à Saint-Etienne.
Sortis sous une énorme bronca, les joueurs olympiens vont avoir bien du mal à se relever d'une telle déconvenue. Mais c'est le sort d'Elie Baup, très critiqué pour ses choix tactiques depuis le clasico perdu contre le Paris SG (2-1), qui est désormais en jeu.
Le technicien avait décidé de remanier sa ligne d'attaque en titularisant Thauvin et Saber Khalifa, laissant Gignac sur le banc au coup d'envoi. Mais la recette n'a pas fonctionné et le voilà plus que jamais dans l'oeil du cyclone.
Ravanelli au bord de la sortie
© AFP/Fred Tanneau
L'entraîneur italien d'Ajaccio Fabrizio Ravanelli
lors du match contre Guingamp, le 26 octobre 2013
Le président Vincent Labrune s'est toutefois empressé d'apporter son soutien à Elie Baup. "Il ne faut accabler personne. On est tous solidaires, le président, le directeur sportif (José Anigo), le coach et les joueurs. Il faut aller de l'avant, droit dans nos bottes. Il reste 27 matches de championnat, je veux faire passer un message d'unité", a-t-il déclaré.
Mais les Marseillais et leur entraîneur ont intérêt à réagir rapidement et dès la semaine prochaine à Rennes pour faire retomber la tension.
Nice a de son côté raté le coche à Bastia (1-0). Souverains dans leur nouveau stade de l'Allianz Riviera, les Azuréens sont visiblement moins à l'aise à l'extérieur et ont manqué une belle occasion de rester au contact du trio de tête (7e).
En bas de tableau, Fabrizio Ravanelli est au bord du limogeage, Ajaccio (18e) ayant plié sur le fil après avoir longtemps mené à Guingamp (2-1).
© AFP/Pascal Pavani
La joie des joueurs de Rennes après un but de Foued Kadir, à Toulouse le 26 octobre 2013
Pour Hervé Renard, le choc psychologique aura été de courte durée. Après avoir arraché le nul face à Monaco (2-2) la semaine dernière pour son baptême du feu chez les Lionceaux, l'ancien sélectionneur de la Zambie, vainqueur de la CAN en 2012, a touché du doigt la dure réalité de la L1 à Lorient (2-1) et reste avant-dernier.
Valenciennes, lanterne rouge, a lui sombré au stade du Hainaut face à Evian/Thonon, 15e, (1-0).
Enfin, Toulouse (12e) a durement payé le niveau catastrophique de son gardien Ali Ahamada, principal responsable du lourd revers contre Rennes (8e) au Stadium (5-0).
Vendredi, Lille s'était installé sur la 2e marche du podium après sa victoire à Nantes (1-0), en attendant les matches, prévus dimanche, du PSG et de Monaco, qui accueille Lyon.
Résultats de la 11e journée de la Ligue 1 de football:
Vendredi
Nantes - Lille 0 - 1
Samedi
Marseille - Reims 2 - 3
Bastia - Nice 1 - 0
Guingamp - Ajaccio 2 - 1
Lorient - Sochaux 2 - 1
Toulouse - Rennes 0 - 5
Valenciennes - Evian/Thonon 0 - 1
Dimanche
(14h00) Bordeaux - Montpellier
(17h00) Monaco - Lyon
(21h00) Saint-Etienne - Paris SG