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Avec un nouvel entraîneur, Jean-Luc Vasseur, et un nouveau centre d'entraînement proposant des gazons parfaits pour pratiquer le football-champagne, Reims entame son troisième exercice de rang en L1 avec beaucoup d'interrogations et la conscience d'avoir à traverser une année de transition.
Est-ce la deuxième ou la troisième saison en Ligue 1, la plus difficile ? Cette question est sur toutes les lèvres à Reims. Le club champenois revenu dans l'élite en 2012 après 33 ans d'absence a réussi ses deux premières (14e puis 11e), épinglant au passage le Paris SG en 2012-2013, Monaco, Marseille, Lyon ou Lille la saison dernière.
Par moment, le jeu proposé par les hommes d'Hubert Fournier, l'entraîneur de la remontée parti cet été à Lyon, a même séduit la France du football.
Et que dire du nouveau centre d'entraînement qu'a étrenné le Stade de Reims début juillet ? "On a vu quelques clubs se doter de belles installations se casser la figure, se souvient Didier Perrin, le vice-président rémois, comme pour vaincre le signe indien. Je ne voudrais pas que le Stade de Reims suive ces exemples, mais sans ce nouveau centre, moderne et fonctionnel, on ne pourrait pas pérenniser le club en L1."
Si Reims, depuis deux ans, se caractérise par ses départs en fanfare, il a fini 2014 comme un relégable, avec seulement deux victoires après le 1er mars. Si l'adage veut qu'on entame une année comme on a terminé la précédente, il y a nature à s'inquiéter.
D'autant que les matches de pré-saison n'ont pas permis de se rassurer, avec trois nuls et deux défaites, et un seul but marqué (contre Metz, sur un pénalty de Charbonnier à la dernière minute).
- Inefficacité offensive -
"On ne marque pas, on sait bien que c'est notre problème actuel, avoue Perrin. L'efficacité offensive, c'est notre défaut ces derniers temps."
La saison dernière, c'est le milieu de terrain Oniangué, à peine arrivé de Tours (L2), qui a endossé le costume de meilleur buteur (10). Et il a bien failli partir à West Ham...
Pour le moment, au rayon arrivées, le club champenois est resté sage. A Reims, le premier objectif, c'est de ne pas mettre le club en danger. Bourillon (Lorient) et Moukandjo (Nancy) ont signé libres, et Conte (PSG) a vu son prêt se transformer en transfert définitif. "Les vrais transferts se feront au mois d'août, annonce Perrin. Les opportunités feront le marché."
Du côté des départs, Reims a perdu son leader, le Polonais Grzegorz Krychowiak, parti tenter sa chance en Liga, au Séville FC. Et cela devrait bouleverser le jeu champenois, comme le confirme Perrin. "Le profil de Grzegorz, on ne peut pas le remplacer comme ça. Ca passera par une autre façon de jouer."
Le nouvel entraîneur Jean-Luc Vasseur a signifié qu'il chercherait à poursuivre ses méthodes utilisées avec succès à Créteil (L2), prônant un jeu offensif basé sur un 4-4-2 ou un 4-3-3. Une belle ambition, qui se conjugue parfaitement avec le glorieux passé du club.
Mais il devra d'abord répondre à l'objectif fixé par ses dirigeants : "un maintien confortable, et pourquoi pas une Coupe", selon Perrin.