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© AFP/Patrick Kovarik
L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
, lors du match face au Dinamo Zagreb, le 6 novembre 2012, au Parc des Princes à Paris
Si le PSG et Lyon se disputent la première place, en clôture de la 18e journée de L1, ils le doivent notamment à des joueurs qui ont su hausser leur niveau et dépasser les espérances, et s'affronteront dans certains secteurs du jeu.
. Ibrahimovic/Bisevac
Le duel promet d'être viril mais correct, entre l'homme fort du PSG et le pilier défensif lyonnais.
Avec 17 buts en 14 matches joués, Ibrahimovic plane sur la L1. Renard carnassier contre contre Valenciennes (triplé, 4-0), il affine sa complicité avec ses partenaires offensifs, notamment Ménez. Sa relation avec Pastore, depuis que l'Argentin joue sur un côté, s'est grandement améliorée, même si Zlatan se montre encore régulièrement agacé vis-à-vis de ses coéquipiers. Mais le buteur suédois (31 ans) répond souvent présent lors des grands rendez-vous (doublés face à Lille et Marseille).
Bisevac voit Ibra comme "sans doute dans les trois meilleurs du monde", tout en précisant: "Nous n'avons pas peur". S'il n'a pas le niveau ou l'influence d'un Edmilson ou Cris, les références lyonnaises à son poste depuis le début des années 2000, le Serbe (29 ans) est assez rigoureux et apporte une certaine stabilité à la défense centrale où il est titulaire indiscutable, surtout qu'il n'est jamais blessé. Il devrait être associé à Lovren.
© AFP/Jeff Pachoud
Le milieu de terrain brésilien Michel Bastos, le 18 juillet 2012 lors du match entre l'OL et Troyes, au stade Gerland, Lyon
. Maxwell/Bastos
Pour les deux Brésiliens, c'est une histoire de regain.
Recruté en janvier dernier en provenance du Barça, Maxwell n'a pas toujours convaincu, notamment lors de l'exercice écoulé. L'arrière gauche de 31 ans, souvent considéré comme le point faible du PSG, a même commencé la saison en marquant contre son camp dès la 5e minute du premier match (2-2 contre Lorient)... Mais le Brésilien, qui a aussi dépanné au milieu, a depuis haussé son niveau et a même brillé contre Montpellier, avec un but en lob exquis. Il est soulagé aussi d'avoir désormais devant lui Lavezzi, plus travailleur que Pastore, aligné à droite.
En face, c'est Bastos (29 ans), freiné par un dos douloureux puis auteur de deux buts décisifs lors des deux derniers matches, notamment sur coup franc à Saint-Etienne (1-0). L'ailier en est à 5 buts en 8 matches, dont 3 seulement comme titulaire. "Michel est sur la lancée de son début de saison, a commenté son entraîneur, Rémi Garde. Sa réussite l'aide, lui donne du baume au coeur pour travailler. Il peut toujours faire des différences et sait aussi s'inscrire dans le collectif, comme notamment à Saint-Etienne où il s'est investi défensivement quand nous étions réduits à dix. Contre Nancy, il est monté en puissance progressivement. Il est sur le retour de la forme".
© AFP/Philippe Merle
Le milieu de terrain de l'OL Steed Malbranque, le 30 septembre 2012 lors du match Lyon-Bordeaux, au stade Gerland à Lyon
. Matuidi-Motta/Gonalons-Malbranque
Entre jeunesse et expérience, les quatre principaux milieux de ce match ont revivifié le coeur du jeu de leurs équipes cette saison, et leur duel s'annonce âpre.
Matuidi (25 ans) est à Paris depuis l'été 2011, mais a pris cette saison une dimension nouvelle, chez les Bleus comme en club, et a beaucoup progressé techniquement. Utilisé en milieu relayeur à gauche dans un 4-3-1-2 ou milieu axial (4-3-3 ou 4-4-2), "il est bon partout", selon l'entraîneur du PSG Carlo Ancelotti . Qui attendait avec impatience un Thiago Motta (30 ans) débarrassé de ses pépins physiques: c'est son homme de base dans l'entrejeu, dont il loue le "caractère", entendre rudesse et science du placement, compensant sa lenteur.
Vice-capitaine à 23 ans, Gonalons s'affirme, jusqu'à devenir le joueur qui réussit le plus de passes en L1 et touche le plus de ballons. Sa suspension contre Nancy, sa première absence cette saison, s'est fait sentir dans la récupération et la relation entre les lignes. Malbranque (32 ans), souvent impliqué dans les buts, déploie une activité inépuisable et se révèle le véritable patron de l'équipe, lui qui n'a pas manqué un match de L1 depuis son arrivée fin août. Signe de sa prépondérance dans le coeur du jeu: son exil parfois sur une aile, pour dépanner, rompt l'équilibre lyonnais.