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© AFP/Thomas Samson
Le milieu de terrain Italien du PSG Marco Verratti
avec le Suédois Zlatan Ibrahimovic
(au centre) et l'Argentin Ezequiel Lavezzi
à l'entraînement le 19 décembre 2012 à Saint-Germain-en-Laye
Le Paris SG lance vendredi la 19e journée de L1, la dernière avant la trêve, avec un déplacement à Brest où une victoire lui assurerait quasiment le titre de champion d'automne, puisqu'il est actuellement leader du championnat à la différence de buts devant Lyon et Marseille.
Ces trois-là comptent en effet chacun 35 points, mais la différence de buts en faveur du PSG (+21), notamment grâce aux 17 "pions" du colosse Ibrahimovic, lui offre la place de leader.
Ses deux rivaux étant loin derrière à ce petit jeu (+13 et +3), Paris est donc quasiment assuré de conserver son bien en cas de succès. Pour en être empêché, il faudrait que l'OL, battu par Paris au Parc (1-0), réalise contre Nice le carton de la décennie.
Pour que Marseille, qui reçoit Saint-Etienne dimanche, le double, il faudrait même que ce soit la déculottée du siècle...
Attention pourtant car, si ce déplacement à Brest n'a rien d'un séjour en enfer, Paris est bien placé pour savoir que le champion d'automne (qu'il était en décembre 2011) n'est pas toujours celui du printemps (Montpellier champion)...
"Ce dernier match n'est pas facile à gérer", redoute même Ancelotti qui estime son équipe fatiguée "psychologiquement". "J'espère que les joueurs vont garder la même attitude, la même concentration".
Sur le papier, l'histoire semble pencher en faveur de son équipe, redevenue meilleure attaque (33 buts marqués) grâce à deux 4-0 cinglants contre Evian et Valenciennes, mais aussi meilleure défense (12 buts encaissés) après trois matches sans but à déplorer.
Avec un Ibra qui a inscrit 17 buts lors de ses 15 matches de championnat et un groupe sans défection insurmontable qui s'est mis il y a trois semaines à tourner à plein régime, Paris fait largement office de favori. Même sans Alex, blessé, ni Nene, dont l'attitude inappropriée l'a mis en marge du groupe (officiellement, il est blessé...).
La preuve que la reprise en main d'Ancelotti après la crise de novembre a eu l'effet escompté et que ses joueurs, qui peuvent égaler leur meilleure série de cinq victoires d'affilée toutes compétitions confondues cette saison, ont entendu ses appels à la solidarité, à la combativité.
Le 4-4-2 du moment devrait donc vraisemblablement être utilisé encore.
Le Brest de l'ancien parisien Bernard Mendy en est-il du coup réduit à trembler dans son coin en attendant la déferlante rouge et bleue?
© AFP/Fred Tanneau
L'Israélien Eden Ben Basat, le buteur de Brest, contre Montpellier en Ligue 1 le 12 décembre 2012 à Brest
Sûrement pas! Car les Bretons, s'ils restent sur deux défaites à domicile, viennent aussi d'aller chercher à Sochaux leur première victoire en déplacement. Et même s'ils y ont aussi perdu leur meilleur passeur Lesoimier, c'est de nature à les libérer. D'autant que Ben Basat, leur buteur attitré (7), est finalement opérationnel après avoir été un moment incertain.
"A partir du moment où on vient de gagner, on n'a rien à perdre. On est certain de ne pas être relégable à la trêve", se félicite le Brestois Landry Chauvin, décontracté, même s'il redoute "l'influence de Motta". "Il faut jouer, on va tenter un coup. Et si on perd par moins de 4-0, on dira qu'on a fait notre match!".
Surtout, Brest, qui inscrit 40% de ses buts dans le dernier quart d'heure, mise secrètement sur le relâchement avant la trêve d'un PSG qui a produit de gros efforts pour éteindre la crise et repasser devant
Avec trois défaites "seulement" depuis novembre, le 13e du championnat, qui jouera à cinq derrière pour la 1re fois depuis 2006, est même dans sa meilleure forme depuis le début de saison.
Mais l'arme ultime des coéquipiers de Grougi, même s'ils n'ont plus dominé chez eux leur adversaire depuis 1985, c'est ce mal-être face aux Bretons du PSG, après son nul contre Lorient et sa défaite contre Rennes, tous deux au Parc.
Le programme:
Vendredi: Brest - Paris SG
Samedi:(17h00) Lille - Montpellier(20h00) AC Ajaccio - RennesLorient - ReimsBordeaux - TroyesLyon - NiceBastia - Nancy
Dimanche:(14h00) Valenciennes - Evian/Thonon(17h00) Toulouse - Sochaux(21h00) Marseille - Saint-Etienne
NDLR : Ajaccio a été pénalisé de 2 points (plus 1 avec sursis) en raison des incidents survenus à la fin du match contre Lyon, le 13 mai dernier.