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Le PSG, pataud et sans éclat, a bouclé l'année civile sur un 0-0 face à Montpellier, samedi pour la 19e journée de L1, qui risque de lui faire perdre le titre officieux de champion d'automne détenu depuis trois ans.
Avec ce petit point engrangé, le club de la capitale reste derrière Marseille à la différence de buts (+19 contre +20), et seule une défaite de l'OM face à Lille dimanche associée à une défaite ou un nul de Lyon à Bordeaux lui rendrait le titre honorifique de champion de la phase aller.
Il s'agit du troisième match de la saison où Paris ne marque pas, le premier à domicile. La situation n'est évidemment pas alarmante, puisque le PSG reste en lice sur les quatre tableaux et qu'il s'est tout de même heurté à une très bonne défense de Montpellier autour de Hilton.
Mais il conclut de manière terne son année civile avec ce mois de décembre marqué par les deux premières défaites de la saison (3-1 à Barcelone en C1 et 1-0 à Guingamp en championnat), un jeu guère impressionnant et finalement pas vraiment d'écart de niveau par rapport à ses concurrents. Pas de quoi rassurer Laurent Blanc ...
Samedi, les joueurs semblaient déjà penser aux vacances. Ou alors, s'ils étaient pleinement concentrés, le problème est plus grave: une incapacité à emballer le match et menacer l'adversaire, un peu comme chez l'AC Ajaccio (L2) en Coupe de la Ligue mercredi (3-1).
D'Ajaccio à Paris, il y avait pourtant un gouffre, du moins sur le papier: les titulaires suspendu (Verratti) et ménagés en Corse (Sirigu, Van der Wiel, Maxwell, Thiago Silva, Thiago Motta et Ibrahimovic) avaient fait leur retour comme titulaires, et la pluie francilienne succédé à la douceur méditerranéenne. Mais sur la pelouse, quelle différence ?
- Seul Lucas... -
Le PSG a certes eu une emprise totale sur le jeu, mais pour un très maigre résultat. La première période n'a accouché d'aucune occasion franche, la seconde sur un plus grand empressement sans néanmoins déboucher sur davantage de menaces...
Seul Lucas a suscité des frissons, par ses courses diagonales et ses dribbles, comme lorsqu'il débordait pour un centre en retrait sans preneur (26e). Lucas, au nom plusieurs fois scandé par le Parc, a aussi décalé Cavani à la frappe trop croisée (13e), et ce dernier, idéalement placé, poussait aussi trop loin son ballon (40e).
L'Uruguayen a aussi fait quelques mauvais choix qui ont fait avorter des contre-attaques, si bien que la question Cavani reste entière, au vu du mélange d'applaudissements et de sifflets qui a accompagné sa sortie du terrain (65e).
Quant à "Zlatan", il a décroché comme jamais, pour orienter le jeu et imposer son autorité dans l'entrejeu, au point d'être souvent absent des avant-postes, et de se voir ainsi sevré d'occasions.
Rien ou pas grand-chose dans le jeu, alors les coups de pied arrêtés ? Un coup franc d'Ibra à ras de terre sans problème pour Ligali (22e), un autre de David Luiz repoussé par le gardien héraultais (53e) et surtout une tête de Thiago Silva sur corner, sauvée sur sa ligne par Mounier (64e), occasion la plus dangereuse des Parisiens.
Désormais, place aux vacances pour les Parisiens et au stage à Marrakech à partir du 27 décembre (le 28 pour les Sud-Américains) avec sur place un amical contre l'Inter Milan le 30. Puis reprise de la saison en Coupe de France, le 5 janvier à... Montpellier.