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© AFP/Valéry Hache
Duel entre l'attquant danois de Toulouse Martin Braithwhaite (g) et le défenseur français de Monaco Eric Abidal
, le 23 août 2013 au Stade Louis-II
Monaco, accroché par un Toulouse très défensif (0-0) vendredi à Louis-II lors de la 3e journée de L1, se contente pour le moment de son début de saison (7 points en 3 matches), estimant qu'il ne s'agit pas d'un coup d'arrêt, en sachant que ce type de rencontres va se renouveler cette saison.
Face à Toulouse, les Monégasques s'attendaient à un match fermé. Ils n'étaient donc pas surpris après la rencontre. "C'est comme l'an dernier en Ligue 2, souligne l'entraîneur Claudio Ranieri. Les équipes sont défensives. C'est normal. On s'attend à ça. Mais je suis assez satisfait."
Le technicien a d'abord apprécié que son équipe ne perde pas sur un dernier contre. Tout en regrettant le manque de réalisme des siens, il a aussi aimé la variété offensive des attaques en première période. "Il n'a manqué que le but", souffle-t-il.
Rivière, auteur d'un triplé il y a une semaine, assume. "On a manqué de réalisme, moi le premier, reconnaît-il. Mais j'ai fait des choix. Maintenant, il faut se remettre au travail pour bien préparer Marseille. Ce n'est pas un coup d'arrêt."
Si la première période a effectivement offert quelques mouvements intéressants, la deuxième, en revanche, laisse plus circonspect. "Il y a eu beaucoup de nervosité, relate Ranieri. Il y a eu trop de précipitation, d'initiatives trop personnelles. Les dernières passes n'étaient pas bonnes et imprécises."
En effet, là où les plus grands auraient "continué à jouer au ballon et fait courir l'adversaire", comme l'explique Abidal, Monaco a manqué de maturité. Carvalho le précise à demi-mot: "On n'a pas essayé de la meilleure façon après la pause". Et l'ex-Madrilène de prévenir: "Quand on ne marque pas, c'est plus compliqué. On va disputer de nombreuses parties comme celle-ci. Il faudra être plus efficace. Mais il n'y a pas de frustration."
Car les joueurs se disent encore en rodage. "On n'est pas là depuis très longtemps, explique Falcao. On est en train de s'accoutumer à la Ligue 1 et on travaille nos automatismes."
Le Colombien, combatif mais excessivement peu servi, et qui n'a cadré qu'une seule frappe sur coup-franc, sait le chemin qu'il reste à parcourir. "On va avoir beaucoup de rencontres de ce type à jouer, évoque-t-il. Il nous faudra savoir résoudre les problèmes et être efficace devant."
Il lui faudra aussi s'habituer à un traitement spécial. Souvent, il a été pris à deux ou trois face à Toulouse. "Avec des attaquants de qualité capables de marquer à tout moment, même dans des petits espaces, on sait qu'on va tomber contre des défenseurs sans pitié et très agressifs, lance Abidal. Cela a été le cas contre Toulouse ou Bordeaux. Mais Manu (Rivière) ou Falcao sont habitués aux duels. Ils attirent les défenses pour libérer les côtés. On l'a bien fait en première mi-temps contre Toulouse, moins en seconde."
Loin de s'apitoyer sur son sort, Falcao aime le duel. Celui qu'il a livré à l'international tunisien Abdennour a été de haute volée. "C'est un très bon défenseur, reconnaît le Colombien. Mais je sais que mes adversaires directs veulent la confrontation et la gagner. Cela a toujours été le cas dans ma carrière."
Et jusqu'à présent, il s'en est plutôt bien sorti. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles le riche promu monégasque se contente de 7 points après trois rencontres.