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© AFP/Francois Nascimbeni
Le joueur du PSG Ezequiel Lavezzi
après avoir raté un but contre Reims, le 2 mars 2013
Paris a connu samedi une nouvelle désillusion chez un mal classé, Reims (1-0), un promu pourtant réduit à 10 à la 60e minute de jeu, et Lyon, en déplacement à Brest dimanche, pourrait en profiter pour revenir à égalité de points avec le leader de la Ligue 1 lors de cette 27e journée.
Paris, défait à Sochaux (3-2) il y a deux journées, avait perdu son dernier match de championnat à Reims: 2-0 en 1978-79.
Samedi, le PSG s'est incliné face à la plus mauvaise attaque de L1 (22 buts marqués, à égalité avec Nancy avant cette journée). Et Reims n'avait plus gagné à domicile en championnat depuis le 6 octobre (3-1 contre Nice, 8e journée). Avec cette cinquième défaite de la saison en championnat, Paris totalise déjà autant de revers qu'à la fin de l'exercice précédent.
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Le Polonais Grzegorz Krychowiak (d) célèbre le but de la victoire face au PSG, le 2 mars 2013 à Reims
Le Stade de Reims a en plus été réduit à 10 à l'heure de jeu avec l'exclusion de Glombard (second carton jaune). Mais le promu, audacieux et courageux, s'est imposé, grâce à un but de Krychowiak, qui a repris une tentative de la tête de Fofana sur corner. Sirigu, alors livré à lui-même, ne pouvait rien faire (64).
Paris, trop peu dangereux avant ce but, a à peine réagi après. Carlo Ancelotti a pourtant lancé Beckham (à la place de Verratti) puis Ménez (à la place de Pastore) juste après l'ouverture du score. D'autant que le quatuor offensif parisien, composé de Lucas Moura, Pastore, Lavezzi et Ibrahimovic, avait cruellement manqué d'inspiration jusqu'ici. Lucas Moura, inoffensif, a lui cédé sa place à Gameiro à un quart d'heure de la fin.
Ezequiel Lavezzi , surtout, n'était pas dans un bon jour. Il a été maladroit dans ses passes et ses déviations et a manqué une balle énorme de 1-0. Tout seul en contre face à Agassa, il a manqué le cadre alors qu'il arrivait lancé et qu'il aurait pu facilement effacer le gardien togolais (35).
Plus d'occasions pour Reims
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Le joueur de Reims Johan Ramare (g) contre l'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
, le 2 mars 2013
Juste avant ce contre, qui aurait pu être assassin pour eux, les Rémois s'étaient créé une grosse occasion de but. Mais Verratti s'est jeté pour sauver le PSG sur une frappe de Weber alors que Sirigu était en dehors du coup après une première tentative rémoise (34).
Paris, qui va recevoir Valence mercredi en Ligue des champions, a beaucoup souffert défensivement, surtout sur les côtés où Van der Wiel, à droite, et Armand, à gauche, ont très souvent été dépassés par la vitesse et la percussion de Diego et de Fortes.
Reims a eu plus d'occasions en première période: un bon tir de Devaux, dévié par Sirigu (16), une frappe de Signorino cadrée mais assez facilement captée par le gardien italien (20), une tentative de Diego à côté (33), la frappe contrée de Weber et une reprise de la tête de Courtet juste à côté sur un centre parfait de Fortes (45).
Côté parisien, il y a eu la balle de but de Lavezzi et deux frappes cadrée d'Ibrahimovic (13, 39), la seconde sur coup franc. Le Suédois a été malheureux. Il a marqué un but refusé pour hors jeu (48) alors qu'il était tout à fait valable. Lavezzi a lui poursuivi son festival de "ratés" en seconde période: frappes dans la surface non cadrées (67, 71).
A l'inverse, Fortes, intenable, a même eu une balle de 2-0 (80) après s'être promené dans la défense parisienne...