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© AFP/Kenzo Tribouillard
Le milieu de terrain du Paris Saint-Germain Nene après avoir marqué contre Rennes le 17 novembre 2012 à Paris
Incapable de prendre le dessus sur des Rennais réduits à dix au bout de 25 minutes, puis à neuf juste après la pause, le PSG a concédé un deuxième revers consécutif au Parc des Princes (2-1) qui laissera peut-être des traces, samedi lors de la 13e journée de L1, confirmant ses insuffisances actuelles.
La défaite contre Saint-Etienne à Paris (2-1), il y a deux semaines, n'était donc pas un accident. Avec 3 matches d'affilée sans succès en championnat (2 revers, 1 nul), le club de la capitale n'avance plus et sa première place provisoire ne tient désormais plus qu'à un fil. Un comble pour le grandissime favori de la L1.
Tout est allé de travers pour le PSG qui a rapidement été mené sur une magnifique reprise en demi-volée d'Alessandrini, coutumier des buts splendides, son 4e en L1 pour sa première saison parmi l'élite (13e). Ni l'égalisation de Nene (20e), qui effectuait son retour après sa fracture de la pommette le 20 octobre, ni les exclusions de Costil, pour une faute sur Ménez (25e), et de Makoun pour un 2e carton jaune (52e) n'ont toutefois aidé les Parisiens, de nouveau surpris sur un coup franc de Féret (34e).
Cette prestation sans relief, une de plus, ne sera sans doute pas du goût des décideurs qataris, qui ne s'attendaient sûrement pas à voir leur club aussi malmené après avoir investi des sommes faramineuses (plus de 140 millions d'euros) pour le renforcer cet été.
Est-ce le fameux syndrome automnal du Paris SG? Cette chute brutale des hommes de Carlo Ancelotti a en tout cas de quoi interpeller et après avoir critiqué l'arbitrage et l'exclusion de Sakho à Montpellier (1-1), le 11 novembre, les responsables du PSG pourront difficilement se plaindre cette fois-ci des décisions de M. Fautrel alors qu'ils avaient toutes les cartes en main pour dominer les Bretons.
Tout va bien en revanche pour Rennes, qui remonte petit à petit au classement avec ce 3e succès consécutif.
Certes, Paris était privé encore de sa superstar Ibrahimovic, qui purgeait son 2e et dernier match de suspension, de Sakho, Van der Wiel (suspendus), Jallet et Thiago Motta (blessés). Mais ces absences n'expliquent pas tout et surtout pas cette apathie parisienne en dépit d'une supériorité numérique durant la quasi-totalité du match.
Certaines individualités ont ainsi failli, à l'image de Matuidi, qui semble payer l'accumulation des rencontres, ou de Pastore, auteur d'une passe décisive mais dont l'influence sur le jeu parisien reste insuffisante même s'il a trouvé le poteau juste après une tête de Hoarau sur la barre transversale (60e).
L'un des rares joueurs à avoir émergé du marasme aura été Nene. Avec son masque de protection, le Brésilien a tout tenté et a été le seul à quelque peu secouer le PSG. Outre son but, le premier en L1 cette saison, le Brésilien a lui aussi touché du bois (19e). Sans empêcher pourtant son équipe de sombrer dans le ridicule.