Happy Birthday : |
© AFP/FRANCK FIFE
Les Parisiens restent sur une victoire large face à Bastia au Parc des Princes, le 6 mai 2017
Même si Unai Emery assure que le PSG a encore "une petite possibilité" de devenir champion, une ambiance de fin de règne plane sur le déplacement à Saint-Etienne dimanche (21h00). La preuve, le coach parisien pense déjà à la "concurrence plus forte" la saison prochaine avec Monaco, Nice et ... Bielsa.
. Officiellement, y croire encore
"Le match (dimanche à Saint-Etienne) est très important, il y a une petite possibilité pour gagner le championnat", a martelé Emery devant la presse samedi, sans oublier de mentionner la finale de la Coupe de France contre Angers le 27 mai.
Il ne fallait pas s'attendre à autre chose de la part du technicien basque, qui relaie le discours officiel du club. Tout comme Maxwell, sur les médias du PSG cette fois: "Tant que c'est mathématiquement possible, on va tout faire pour jouer le titre jusqu'à la fin".
Pourtant la réalité mathématique est là: Si Monaco (face à Lille) et le PSG gagnent dimanche, la différence de buts monstrueuse de l'ASM (+69 contre +51) lui assurera le titre. Et ce sera alors la fin du règne du PSG, champion ces quatre dernières saisons.
Mais Emery ne veut penser qu'à Saint-Etienne, cette "ambiance très grosse" avec un "stade qui va être plein", avec tous les "joueurs et supporters" stéphanois qui voudront "donner quelque chose de spécial" à Christophe Galtier, coach des Verts qui a annoncé son départ.
. Emery et la concurrence renforcée
N'est pas Lyon qui veut. L'OL avait gagné sept titres de champion consécutifs au début des années 2000. N'est pas Laurent Blanc qui veut non plus. Avec lui, le PSG avait été champion de France dès le 13 mars 2016, soit l'équipe française titrée la plus rapidement !
Et avec Blanc, le PSG était éliminé en quart de finale de la Ligue des champions. Pas en 8e de finale, pas sur une humiliation en mondiovision comme cette nuit de cauchemar à Barcelone (6-1).
N'est pas frustrant pour Emery d'être celui qui fait moins bien? Là encore Emery a dribblé cette question de la presse. Mais sa réponse prouve qu'il se projette déjà sur la saison prochaine. "C'est bon pour le championnat d'avoir Monaco qui a fait une bonne saison; pareil pour Nice et Marseille, qui va acheter des joueurs et va améliorer la concurrence".
"C'est bon pour le PSG aussi, enchaîne le coach parisien. Ce sera meilleur pour nous préparer pour l'Europe; le meilleur exemple c'est Monaco, qui a fait un bon parcours en Ligue des champions. Lyon aussi a fait une très bonne saison. A Lille, c'est bien aussi que Bielsa arrive, et à Nantes Conceiçao fait du bon travail".
. Avec quel effectif ?
Emery est prêt pour 2017-18. Mais avec quel effectif? Quid d' Hatem Ben Arfa et Grzegorz Krychowiak, une nouvelle fois écartés du groupe, officiellement pour "raison médicale". Mais même quand ils sont en forme, ils n'entrent plus dans les plans de l'ancien technicien de Séville.
Interrogé sur Ben Arfa (5 fois titulaire en L1 seulement cette saison), Emery a préféré parler globalement des joueurs. "Pour le processus de préparation de la saison prochaine, je commencerai après la finale de Coupe de France. Mais, il s'est passé beaucoup de choses cette saison (élimination fracassante en Ligue des champions notamment, ndlr) et le club a commencé sa réflexion. Moi je donnerai mon avis après la saison".
Quel avenir pour Jesé, recrutement raté, rapidement prêté à Las Palmas? "On va parler et prendre la meilleure décision pour le joueur et le PSG", a juste lâché le coach.
Emery s'est en revanche montré très élogieux avec Marquinhos, très convoité: "C'est un jeune joueur qui a beaucoup progressé, c'était l'occasion pour lui d'élever sa responsabilité dans le groupe après le départ de David Luiz. C'est un joueur avec un grand futur ici".