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Zlatan Ibrahimovic blessé, Edinson Cavani suspendu, l'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc est confronté à un casse-tête pour composer sa ligne d'attaque pour la réception de Bordeaux, samedi en L1, mais pourrait trouver un joker avec le retour d' Ezequiel Lavezzi .
L'entraîneur parisien était déjà orphelin de sa superstar suédoise, un joueur hors-normes qui pèse pas moins de 61 buts en championnat en un peu plus de deux saisons dans la capitale.
Mais à l'indisponibilité d'"Ibra", sur le flanc pour des douleurs au talon dont la guérison paraît interminable, s'est ajoutée celle, non prévue, d' Edinson Cavani , exclu face à Lens le 17 octobre pour avoir touché le bras de l'arbitre après avoir reçu un avertissement.
Blanc est donc dans l'obligation de rebâtir son secteur offensif et surtout de dénicher une formule capable de pallier l'absence de ses deux seuls véritables buteurs. Car, et c'est là où ça se complique pour le "Président", les "tueurs" dans la surface sont une denrée rare chez le double champion de France, en dehors d'Ibrahimovic et du "Matador" Cavani.
L'ancien sélectionneur de l'équipe de France a réfuté vendredi un quelconque manque de solutions.
"C'est plus facile de composer une équipe ou un onze titulaire quand tu as tous tes joueurs à disposition, a-t-il déclaré. Mais vous parlez beaucoup des absents et vous ne prenez pas assez en considération l'effectif que nous avons. Les joueurs que nous avons sont capables de jouer et de bien jouer. Il nous manque Cavani et Ibra mais les joueurs offensifs que nous avons à disposition, il y a beaucoup d'entraîneurs qui aimeraient les avoir".
Il n'empêche, aucun des remplaçants potentiels du duo "Ibra"-Cavani ne présente les mêmes garanties. Le Brésilien Lucas a beau avoir inscrit 3 buts en L1 cette saison et avoir été rappelé mercredi en sélection par Dunga, il est plus connu pour ses ratés monumentaux que pour sa redoutable efficacité.
- Lavezzi, le "facteur X"? -
L'Argentin Javier Pastore est de son côté beaucoup plus un créateur qu'un buteur alors que le jeune Jean-Christophe Bahebeck (21 ans) manque encore de constance pour pouvoir être considéré comme un suppléant crédible malgré les éloges formulés par Blanc.
"Au début, ce n'était qu'un retour de prêt mais sa préparation a été excellente au niveau du travail et de l'état d'esprit, a expliqué l'entraîneur du PSG. Il n'a pas rechigné, a bien travaillé, a eu du temps de jeu dans les matchs amicaux, il a été performant. Il offre des solutions intéressantes, il peut évoluer sur tout le front de l'attaque, sur les côtés, dans l'axe, c'est un joueur de rupture, il marque des buts, il a le sens du but, va vite. Il est jeune et doit progresser mais il mérite ce qui lui arrive et ce qui lui arrive il est allé le chercher."
Les mésaventures de Bahebeck avec les Espoirs lors du barrage retour en Suède (4-1) et notamment une énorme occasion manquée incitent toutefois à la prudence et démontrent que Paris ne peut pas décemment faire reposer son attaque sur ses frêles épaules.
Mais un retour pourrait grandement soulager le camp parisien, celui de Lavezzi. Blanc a annoncé vendredi que le vice-champion du monde argentin, blessé à la cuisse depuis le 24 septembre, "participera" au match contre Bordeaux sans dévoiler s'il le débuterait ou non.
Peu avare d'efforts, Lavezzi est pourtant lui aussi à ranger dans la même catégorie que Lucas, irréprochable sauf à l'heure de conclure. Mais en ces temps de disette devant, sa simple présence dans le groupe a de quoi réconforter le coach parisien.
"Je suis content de l'avoir, a confié le technicien. Il m'amène de la profondeur, c'est un attaquant de rupture, il marque des buts, pas assez à mon goût mais il en marque. Il est capable de jouer sur tout le front de l'attaque. Il a aussi une bonne attitude, il ne rechigne pas, fait beaucoup d'efforts. C'est un joueur de grande valeur." Et si c'était lui le "facteur X" parisien?