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© AFP/FRANCK FIFE
Edinson Cavani
offre la victoire sur penalty au PSG face à Nancy au Parc des Princes, le 4 mars 2017
Le Paris SG, qui a dû patienter jusqu'à la 80e minute et un pénalty d' Edinson Cavani pour faire rompre Nancy (1-0), n'a pas manqué l'occasion de revenir provisoirement sur la tête et de mettre la pression sur le leader Monaco, samedi lors de la 28e journée de Ligue 1.
Le PSG a retenu la leçon. Après avoir surclassé Marseille dans le Clasico (5-1) dimanche dernier, et s'être qualifié en 8e de finale de la Coupe de France à Niort (2-0) mercredi, le club parisien (2e, 62 pts) a enfin été capable de conclure sa semaine en beauté dans son jardin du Parc des Princes.
Ce ne fut pas le cas il y a deux semaines contre Toulouse (0-0), où les hommes d'Unai Emery avaient manqué l'occasion de se rapprocher de leur rival Monaco, et de prolonger l'euphorie de leur retentissante victoire contre le Barça (4-0) en Ligue des champions, cinq jours plus tôt.
Juste avant le retour décisif en Catalogne mercredi, Paris assure l'essentiel à défaut de maintenir son brillant niveau de jeu.
"Ici à la maison, on a besoin de progresser contre les équipes qui défendent bas. Peut-être que si, comme contre Lille ou Toulouse, tu mets un but dès la première mi-temps, le match change. Mais on ne l'a pas fait", a souligné Emery, après la rencontre, pour expliquer le dénouement tardif en faveur de son équipe.
- Pastore a tout essayé -
Monaco (1er, 62 pts) devra faire aussi bien contre Nantes, dimanche soir (21h00) en clôture de la journée, pour conserver ses trois points d'avance. Nancy (17e, 28 pts), après avoir longtemps cru pouvoir tenir un bon point face au géant parisien, risque de voir de son côté ses concurrents pour le maintien le distancer.
Les Parisiens avaient pourtant mis la pression d'entrée pour faire plier une équipe nancéienne bien regroupée en défense. Lucas, fidèle à ses qualités, a réussi une percée foudroyante dans le coeur du jeu mais a poussé son ballon un poil trop loin pour espérer battre le portier adverse (7e).
Hormis ce raid solitaire, le PSG a été incapable d'emballer la rencontre et Nancy, mis en confiance par son entame solide, a failli ouvrir le score sur une belle frappe de Maouassa bien détournée par Trapp (15e). Premier avertissement sans frais.
Pastore, qui a confirmé son retour au premier plan après une longue absence sur blessure, a tenté de prendre les choses en main dans une position de N.10 en multipliant les gestes de classes (19e, 57e), ou les décalages via son jeu court dynamique.
Après sa frappe tendue, bien boxée par Chernik (28e), l'Argentin a adressé un caviar pour Cavani dans le dos de la défense mais le buteur uruguayen n'a pas réussi à cadrer sa balle piquée (40e).
- Double poteau et pénalty 'louche' -
Le N.9 parisien, complétement seul à un mètre du but, a raté l'immanquable en mettant sa tête à côté du but ouvert juste après le retour des vestiaires (53e). Il place une volée peu académique au-dessus cinq minutes plus tard (58e) puis un retourné inoffensif (59e).
Guedes, remuant mais lui aussi maladroit dans le dernier geste, ne parvient pas à faire mieux seul devant le but (62e).
Après ce passage à vide, les hommes de Pablo Correa ont été tout proches de réaliser le coup parfait. Sur un contre parfaitement mené par Aït-Bennasser, milieu prêté à Nancy par Monaco, décale bien Busin qui voit sa frappe imparable heurter les deux montants d'un Trapp battu (75e).
Miraculés, les Parisiens ont vu le scénario de la partie leur devenir enfin favorable cinq minutes plus tard. Tombé dans la surface sur une action litigieuse, Aurier provoquait un pénalty que n'a pas manqué de transformer Cavani (80e).
"Nous ressentons de la frustration parce que cela s'est joué sur quelque chose de louche. On peut discuter mais je pense que si cela se passe dans la surface de Paris, il n'y a pas pénalty", a fustigé l'entraîneur de Nancy Pablo Correa, après la rencontre.
Ce but libérateur permet en tout cas aux Parisiens de maintenir leurs chances de conserver leur titre de champion, au moment d'aborder le sprint final et la 2e manche contre le Barça en C1.