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© AFP/Thomas Samson
L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
inscrit un de ses deux buts face à Troyes, le 24 novembre 2012 au Parc des Princes.
Net vainqueur de Troyes samedi (4-0) avec un Zlatan Ibrahimovic des grands soirs, le Paris SG a repris son bien: la tête de la L1, que ni Lyon ni Bordeaux, jetés au sol par Toulouse et Montpellier et même doublés dimanche par le revenant marseillais, n'ont pu lui contester lors de la 14e journée.
Ce 2e revers de la saison pour les précédents leader et dauphin accréditent, au choix, la thèse de la malédiction, ou celle du manque de qualités mentales face à la pression.
Avec son effectif royal et un "Ibra" intouchable du haut de ses 12 buts, Paris semble vacciné contre le manque d'ambition. Troyes (19) a payé pour le savoir et éloigner le PSG de la crise dans laquelle il s'était lui-même plongé il y a trois journées.
Qualifié mercredi en 8e de finale de la C1, le leader, avec 26 points, peut souffler même si son réel niveau continue d'interroger.
Finalement, les moins décevants ont été le premier et le dernier à s'élancer. Car Saint-Etienne, difficile vainqueur (1-0) de Valenciennes (6), avait viré en tête vendredi.
© AFP/Anne-Christine Poujoulat
Le milieu anglais de l'OM Joey Barton (g) face à Lille en Ligue 1, à Marseille, le 25 novembre 2012.
Mais les Verts se doutaient qu'ils ne finiraient pas le week-end à cette place et ils font finalement un beau 3e après la réaction d'orgueil de Marseille et avant de recevoir le PSG mardi lors d'un quart de finale de Coupe de la Ligue qui promet après la victoire de l'ASSE au Parc des princes en championnat!
En difficulté actuellement avec un groupe limité éliminé prématurément jeudi en C3, l'OM, aidé par l'exclusion sévère de Balmont (45), a en effet montré son pouvoir de nuisance (1-0) contre Lille.
Pendant que les Dogues basculent un peu plus dans le marasme (9) avec un 2e revers d'affilée pour la 1re fois depuis octobre 2010, les Olympiens, qui ont enfin montré Joey Barton à la L1, entretiennent leur rêve d'être les trublions de la L1.
Dauphin à la différence de buts, Marseille peut même être seul leader mercredi à la faveur de son match en retard contre Lyon. A moins que ce ne soit l'OL, puisque les quatre premiers se tiennent en un point...
Justement, avec un déplacement à Toulouse qui restait sur quatre défaites de rang, le précédent leader aurait pu se détacher un peu plus s'il n'avait complètement déjoué chez sa bête noire (3-0).
© AFP/Pascal Pavani
L'attaquant toulousain Wissam Ben Yedder auteur d'un doublé contre Lyon en Championnat, le 25 novembre 2012 à Toulouse.
Mais Ben Yedder, avec un doublé et neuf buts en L1, est passé par là, et l'OL est bouté hors du podium par les Verts à la différence de buts, tout en remettant en course le TFC dans la course aux accessits (7).
Pareil scénario s'offrait à Bordeaux dimanche après-midi mais les Girondins (5e avec 24 points) se sont eux aussi emmêlés les pinceaux à Montpellier.
En difficulté, le champion en titre, où le malin Cabella prend de plus en plus d'épaisseur, n'en demandait pas tant et, après une série de cinq matches sans victoire, qui correspondait à autant de victoires girondines, il remonte à la 12e place.
Pour rire, il fallait aimer se moquer des Bretons, à l'exception de Brest (13) qui a pris à Reims (15) son premier point de l'année en déplacement après sept défaites (0-0).
Car Lorient (11), dont le sursaut contre Lille n'aura pas duré longtemps, a trouvé le moyen de s'incliner (2-1) à Bastia (14) malgré 78 minutes de supériorité numérique à la suite de l'exclusion de Modeste une minute à peine après son ouverture du score...
Rennes s'est même montré encore plus drôle en trébuchant à domicile (1-0) face à Evian une semaine après son héroïque acte de résistance à Paris à 9 contre 11. Tant que les Bretons, entrés sous les vivats du public mais sortis en en étant la risée, ne feront pas preuve de constance, ils plafonneront (8).
Si Evian (17) n'est plus relégable, cela signifie donc que Sochaux (18), malgré son plan de relance réussi en novembre, a pris sa place. La faute en revient à Nice et son buteur Cvitanich (1-0), l'un des tubes du moment en L1 avant son duel à distance dans une semaine face au spécialiste Ibrahimovic.
Peu à peu, les Aiglons de Puel, grâce à leur 1re victoire à domicile, grappillent (19).
Après la venue d'un Ajaccio à peine mieux loti (16), Nancy, le dernier de la classe, continue lui d'attendre sa 2e victoire de l'année (1-1).
NDLR : Ajaccio a été pénalisé de 2 points (plus 1 avec sursis) en raison des incidents survenus à la fin du match contre Lyon, le 13 mai dernier.