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Le PSG et ses attaquants se sont remis du 0-0 frustrant contre le Real Madrid en surclassant Saint-Etienne (4-1) et ainsi étendu leur avance en tête de la Ligue 1, dimanche en clôture de la 11e journée.
Avant d'aller défier Rennes vendredi prochain en L1, puis le Real à Madrid la semaine suivante en Ligue des champions, les Parisiens ont désormais sept et huit points d'avance sur leurs surprenants poursuivants, qui avaient lâché prise à domicile: Angers neutralisé samedi par Guingamp (0-0) et Caen battu la veille par Nantes (2-0).
Les Verts de leur côté, qui restaient sur deux victoires face au Gazélec Ajaccio (2-0) et à Dniepropetrovsk (1-0) jeudi en Europa League, sont 5e, à deux longueurs du podium.
Ils n'auront eu guère que des frappes lointaines à se mettre sous la dent au Parc des Princes, dans un match où les niveaux étaient trop dissemblables.
Laurent Blanc avait décidé de limiter la rotation après le Real: seuls les couloirs ont changé de titulaires - Van der Wiel et Kurzawa plutôt qu'Aurier et Maxwell, outre Rabiot remplaçant Matuidi au milieu.
Privé de Pastore (conjonctivite), l'entraîneur a décidé d'aligner de nouveau son trio d'attaque préférentiel, histoire de lui témoigner de sa confiance après le premier match sans but de la saison intervenu mercredi dernier.
Et les attaquants ont répondu présent, tout comme Verratti, auteur de deux passes décisives, pour ouvrir le score par Kurzawa (23e) et le clore par Lucas (87e). Le milieu italien a même marqué... contre son camp (73e), un ballon qui lui a rebondi dessus.
Ibrahimovic et Cavani se sont illustré chacun par un but et une passe décisive pour l'autre, atteignant chacun un total de 7 buts en championnat (à une unité du Marseillais Batshuayi).
- Promesses de Di Maria -
Cavani (48e) et Ibra (67e) marquaient sur leurs caviars mutuels, et leur entente aurait pu déboucher sur d'autres buts sans la maladresse de l'Uruguayen (49e) ou un bon Ruffier s'interposant sur une frappe croisée côté droit de "Zlatan" (12e) et devant Cavani plein axe à l'issue d'une contre-attaque (41e).
Ibrahimovic a pourtant plusieurs fois manqué de tonicité, comme lorsqu'il ratait son contrôle en pleine course sur une ouverture en profondeur de Thiago Silva (11e) ou que, seul à la réception d'un bon centre de Di Maria, il plaçait sa tête au dessus de la transversale (45e).
Mais le buteur suédois s'est montré efficace en inscrivant son douzième but contre Saint-Etienne en dix matches depuis l'été 2012.
Di Maria, s'il est à l'origine du troisième but en lançant Cavani qui allait servir Ibra, n'a pas soigné ses statistiques mais quelque peu son intégration dans le jeu.
L'Argentin a insufflé de la vivacité par ses courses et distribué quelques bons centres. Une chevauchée diagonale soulevait même la clameur du Parc (16e). Il a aussi tenté une demi-volée "comme elle vient" non cadrée (44e) mais surtout manqué la cage après s'être présenté seul devant Ruffier (46e).
Des promesses, mais pas encore le grand soir. Di Maria, attiré contre 63 millions d'euros en provenance de Manchester United, était particulièrement attendu après avoir touché le fond face à son ancien club madrilène.
Surtout depuis le tacle assené publiquement par Blanc samedi: "Il faut qu'il s'intègre à notre jeu, que ses qualités s'ajoutent à notre collectif et non pas qu'elles affaiblissent notre collectif, c'est un peu ce qui s'est passé contre le Real".
Le PSG a répondu présent en championnat. De quoi avoir d'autant plus le rendez-vous du 3 novembre à Madrid en ligne de mire.