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© AFP/FRANCK FIFE
La joie des joueurs du PSG après leur victoire contre Rennes, le 6 novembre 2016 au Parc des Princes
Contrat rempli: le Paris SG n'a pas laissé passer l'occasion de revenir à trois points du leader niçois en écrasant Rennes (4-0), dimanche au Parc des Princes lors de la 12e journée de Ligue 1.
Le revers des Aiglons à Caen (1-0), plus tôt dans l'après-midi, était une aubaine pour les Parisiens et ils n'ont pas raté le coche. Les voilà ainsi à la hauteur de Monaco (2e) et à une position beaucoup plus en rapport avec leur standing.
Le quadruple champion de France en titre, à la recherche de son jeu et de sa maîtrise habituelle depuis l'arrivée aux commandes d'Unai Emery l'été dernier, aurait pu souffrir face aux Rennais, auteurs d'un début de saison encourageant (5e) et venus dans la capitale avec l'ambition de se mêler au groupe de tête. Mais le PSG a enfin retrouvé ses esprits, faisant parler sa puissance et sa supériorité technique naturelle et profitant aussi bien de l'adresse d' Edinson Cavani que des largesses des hommes de Christian Gourcuff dont le classement actuel est sans doute trop flatteur.
L'ouverture du score, sur un but contre son camp de Gelson Fernandes (31e), doit une grande part à la détente légendaire du Matador, la défense rennaise étant ensuite incapable de repousser la tête de l'ancien Napolitain après un corner d'Angel Di Maria.
En embuscade, Cavani a tué le match en bonifiant une énorme erreur de relance de Rennes sur un lob majestueux qui a mystifié le malheureux Benoît Costil (42e).
Ce but aura été l'ultime fait d'armes du N.9 parisien, plus que jamais meilleur buteur de L1 avec 11 réalisations mais sorti sur blessure juste avant la pause, apparemment pour une douleur à une cuisse (44e). Qu'à cela ne tienne: le PSG avait déjà fait l'essentiel pour anéantir les rêves rennais d'un exploit au Parc.
Adrien Rabiot, appelé jeudi en équipe de France à 21 ans, s'est lui aussi invité à la fête en alourdissant la marque d'une frappe lointaine sur laquelle le portier breton n'est pas exempt de tout reproche (67e) avant que Marco Verratti n'humilie un peu plus les Rennais (79e).
Preuve de l'impuissance de la bande à Gourcuff: Kevin Trapp, obligé de remplacer dans les buts Alphonse Areola, touché à la cheville, n'a quasiment rien eu à faire après un arrêt à la 3e minute sur un tir sans conviction de Paul-George Ntep.
Sérieux et appliqué, Paris a montré pour une fois un visage rayonnant en attaque, surtout en seconde période avec les entrées de Jese et de Hatem Ben Arfa et avec un Di Maria en très net progrès, alors que Cavani avait l'habitude jusqu'ici de cacher la forêt grâce à sa redoutable efficacité.
Face à des Rennais limités et qui auraient pu être encore plus lourdement punis sur des tentatives de Serge Aurier (66e, 70e) et de Thiago Motta sur le poteau (90+1), Paris n'était pas vraiment obligé de sortir le grand jeu pour l'emporter, mais il a tenu à faire les choses dans les règles de l'art. Histoire de soigner son retour au premier plan en L1.