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Paris SG, qui a concédé encore un nul à l'extérieur à Toulouse (1-1), et Monaco, qui a perdu chez lui contre Nice (1-0), inquiètent avant leurs matches de Ligue des champions contre Barcelone et le Zenit St. Pétersbourg.
Pendant que le PSG, sans Ibrahimovic blessé, bafouillait son football, le Barça dévorait Grenade (6-0) grâce, notamment, à un triplé Neymar et un doublé de Messi...
Voilà qui peut angoisser le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, dont le club en est désormais à quatre nuls en cinq matches à l'extérieur en L1. La parenthèse du succès à Caen mercredi (2-0) s'est très -trop- vite refermée.
Bien sûr, il manquait encore des éléments de poids, blessés, côté PSG (outre Ibrahimovic, Lavezzi et Thiago Silva sont à l'infirmerie) samedi après-midi à Toulouse. Mais l'effectif parisien est censé être suffisamment étoffé pour gérer ce type de situation en L1. Et cela n'explique pas les erreurs défensives parisiennes, avec Aurier et David Luiz coupables sur le but de Ben Yedder. "On les aide bien sur leur but", a d'ailleurs ironisé, amer, Laurent Blanc , coach d'un PSG qui, selon ses mots, "en ce moment, n'est pas au-dessus des autres".
Le match contre le Barça, mardi au Parc des Princes, approche à grands pas et Blanc sait que cette étape est très attendue par ses dirigeants qataris. Or le bilan est maussade. En L1, le PSG est provisoirement troisième, à deux points du leader Marseille, qui accueille Saint-Etienne dimanche soir. En cas de succès contre les Verts, l'OM de Marcelo Bielsa mettrait le PSG à cinq points derrière lui, avec un effectif loin du clinquant parisien. Et en C1, le PSG n'a pas bien abordé la phase de poules, avec un nul contre l'Ajax (1-1).
- Des dents qui grincent -
Outre des résultats décevants, Laurent Blanc doit aussi gérer un effectif qui commence à grincer des dents. Plusieurs joueurs sont venus, à la faveur d'une pause rafraîchissement dans la chaleur de Toulouse, demander des éclaircissements à Blanc qui avait innové avec un 4-4-2 au milieu en losange. Et Cavani n'a pas du tout apprécié d'être remplacé par Lucas à un quart d'heure de la fin.
Une image à rapprocher de celle d'un Toulalan à la mine bien sombre quand il a été relégué sur le banc à 20 minutes de la fin lors du match perdu par Monaco face à Nice. Au moins, le Zenit, qui recevra mercredi l'ASM mercredi en C1, n'a-t-il pas autant flambé que le Barça, concédant chez lui un nul sans but contre le Spartak Moscou samedi.
L'AS Monaco de Leonardo Jardim fait peine à voir à la 12e place, à six points de l'OM. Le bilan des quatre premiers matches à domicile (une victoire, un nul et deux défaites) fait peur. Contre-feu habituel quand tout va mal, Jardim a accablé l'arbitrage après ce revers qui fait tache.
Mais les arbitres ne peuvent expliquer à eux seuls les errements offensifs de Monégasques qui n'ont pas réussi à redresser la situation après l'ouverture du score rapide d'Eduardo (7e minute). Claudio Ranieri, le prédécesseur de Jardim poussé vers la sortie, doit savourer l'ironie de la situation, car de son temps, Monaco séduisait à cette période de la saison.
Concernant les autres "Européens" (Europa League), Lille a battu Bastia (1-0) et grimpe à la deuxième place, tandis que Guingamp a été dominé 2-1 à Montpellier.
Enfin Metz a piétiné Reims (3-0), tandis qu'Evian a gagné à Lorient (2-0) et n'est plus dernier. Ce triste privilège revient désormais à Guingamp.