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Malgré le poids des blessés et des suspendus, le PSG est condamné au succès contre Toulouse samedi au Parc des Princes (17h00) pour ne pas perdre de terrain dans la course au titre et évacuer sa frustration après Chelsea.
. Quel moral?
Le 8e de finale aller de C1 face aux Blues (1-1), mardi, a forcément laissé des traces dans les têtes. D'un côté, les hommes de Laurent Blanc peuvent se targuer d'avoir dominé les Londoniens de bout en bout et d'être tombés sur un Thibaut Courtois en état de grâce.
De l'autre, il y a ces gros regrets liés au résultat, qui obscurcit l'avenir européen du PSG, et à un scénario devenu récurrent. Paris a en effet connu la même mésaventure en Ligue 1, le 8 février (1-1) à Lyon, se cassant les dents sur le gardien Anthony Lopes.
Si on ajoute à ces deux déceptions les deux points perdus la semaine dernière à domicile face à Caen (2-2) à 9 contre 11 après les sorties sur blessure de quatre joueurs, le bilan comptable est loin d'être glorieux et le PSG, bien que de nouveau souverain dans le jeu, a payé cher son incapacité à tuer les matches.
Le constat est implacable: le double champion de France reste en course sur les quatre tableaux, mais paradoxalement, il n'arrive toujours pas à dépasser en L1 un duo Lyon-Marseille pourtant guère vaillant. Et son futur en C1 parait assez compromis. De quoi douter de la capacité du club à atteindre les objectifs élevés fixés par le propriétaire qatari. Et rendre la venue du Téfécé cruciale.
"Notre problème c'est que la Ligue des champions nous a fait perdre des points en L1 et on en a besoin", analyse Laurent Blanc , qui pointe du doigt une différence de "motivation et d'état d'esprit" entre les joutes nationales et continentales.
. Quelle équipe?
Les sorties contre Caen et Chelsea ont fait des dégâts, et Blanc ne va pas avoir beaucoup de choix pour composer son onze de départ. L'attaquant Lucas (cuisse), les milieux Thiago Motta (mollet) et Yohan Cabaye (cuisse) et le défenseur Serge Aurier (cuisse) sont indisponibles et le milieu Marco Verratti et le défenseur David Luiz sont suspendus.
La pénurie est surtout problématique dans l'entre-jeu, où l'entraîneur parisien devra se débrouiller avec trois joueurs: Blaise Matuidi , Javier Pastore et Adrien Rabiot.
"Je n'ai que 13 professionnels disponibles, constate Blanc. Par déduction, ce n'est pas un casse-tête pour moi et ce sera facile de faire l'équipe. Mais je pense qu'on a un effectif qui peut être performant dans plusieurs compositions différentes. C'est notre atout et c'est peut-être pour ça qu'on est encore engagé dans toutes les compétitions."
. Quel Cavani?
Buteur face à Chelsea en Ligue des champions, Edinson Cavani a effacé en une soirée la désagréable impression laissée lors de ces dernières prestations en L1. Planté à huit petits buts en championnat (contre six en C1), "El Matador", joueur le plus cher de l'histoire en France (64 millions d'euros), sera donc particulièrement attendu samedi.
Reverra-t-on le joueur emprunté, maladroit et fébrile devant le but souvent aperçu en Ligue 1, ou au contraire cet attaquant conquérant sur la scène européenne, passé non loin du doublé mardi?
"Sur le cas Cavani, j'ai été toujours clair et je n'ai pas changé de position. J'ai dit que c'était un super joueur et un grand buteur, que ça allait passer et que ça allait revenir", affirme Blanc.
Avec un Zlatan Ibrahimovic qui retrouve petit à petit sa plénitude physique, Paris n'aura en tout cas plus d'excuses en cas de nouveau faux-pas.