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Le Paris SG, qui balbutie son football en ce début de saison et dont l'entrée en Ligue des champions a été poussive, doit réagir contre Lyon, dimanche en clôture de la 6e journée de L1, pour vite chasser les doutes et les prémices d'une crise inattendue.
En une semaine, le PSG s'est mis dans une drôle de situation, lui qui avait semblé sur la bonne voie en étrillant Saint-Etienne (5-0) avant la mini-trêve internationale. Une victoire en trompe-l'oeil, si l'on en juge par le nul laborieux concédé samedi dernier à Rennes (1-1) et celui qui a suivi mercredi à Amsterdam, largement évitable contre l'Ajax (1-1).
Compte tenu de l'importance que revêt la C1, notamment aux yeux des dirigeants qatariens, le début européen cahin-caha des hommes de Laurent Blanc a fait mauvais effet. D'autant plus qu'ils auraient "dû tuer ce match face aux Néerlandais", comme le reconnaît l'entraîneur, et que ces deux points perdus pourraient compter cher pour le gain de la première place du groupe où ils ont pour rival le Barça.
"La motivation elle y est, mais techniquement, tactiquement, physiquement on n'est pas au top, déplore Blanc qui rejette en revanche toute idée d'un "malaise" dans son vestiaire et juge que remettre en cause le système de jeu est un "faux débat".
Alors que se profile dans neuf jours la bande à Messi au Parc des Princes, il s'agit donc de rapidement retrouver ses marques pour Paris, dont les doutes naissent plus de ses décevantes performances collectives que de ses résultats comptables actuels.
A ce titre la réception de Lyon aura au moins le mérite de rappeler de bons souvenirs aux champions de France, qui avaient donné une leçon (4-0) aux Gones en décembre dernier, époque où ils étaient irrésistibles, avant de remporter la Coupe de la Ligue à leurs dépens en avril (2-1).
- Le onze-type reconduit ? -
Face à un OL qui lui réussit décidément bien (3 buts), Edinson Cavani , probablement encore réduit à jouer les satellites autour d'Ibrahimovic, sera-t-il le détonateur du PSG ? Sa combativité à Amsterdam où il a ouvert le score en chasseur de but a été encourageante et "a beaucoup plu" à Blanc.
Tous ne peuvent pas en dire autant, à commencer par Thiago Motta dont le jeu en marchant et le faible impact au milieu de terrain va finir par donner des espoirs à Yohan Cabaye de bouleverser la hiérarchie. Quant à l'incapacité de Lucas à se montrer décisif, elle n'empêchera pas longtemps Javier Pastore ou Ezequiel Lavezzi de refaire surface.
Pour autant c'est une réaction d'orgueil que l'équipe actuelle, dans le sillage d'un Ibrahimovic certes meilleur buteur de L1 (5 buts) mais assez loin de son niveau habituel, doit montrer. Et Laurent Blanc , qui ne le sait que trop, devrait selon cette logique reconduire peu ou prou son onze-type dimanche.
Qui plus est, Paris va encore enchaîner avec une semaine à trois rencontres, puisque deux déplacements consécutifs sont au programme, mercredi à Caen et samedi à Toulouse. Il sera alors temps de faire tourner l'effectif.
Un effectif largement composé de Mondialistes tardivement revenus du Brésil et qui dans sa globalité souffre d'états de forme disparates - "certains ont besoin de plus de compétition, d'autres de repos", affirme Blanc -.
Au final c'est la moitié du groupe et au moins neuf de ses titulaires qui traversent cette période délicate. Blanc en est conscient, mais à Paris le temps presse plus qu'ailleurs.