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© AFP/Franck Fife
Les joueurs du PSG à l'entraînement, au Camp des Loges, à Saint-Germain-en-Laye, le 5 décembre 2012
La parenthèse lumineuse de la Ligue des champions refermée (2-1 contre Porto mardi), retour à la grisaille d'une Ligue 1 où il reste sur trois défaites en cinq matches: le PSG doit absolument retrouver sa superbe contre Evian samedi (17h00) pour espérer remonter sur le podium.
Crise, quelle crise ? Le PSG a terminé en tête de son groupe de C1 à l'issue du meilleur parcours parmi les 32 clubs engagés (15 points), avec la deuxième meilleure attaque (14 buts, derrière les 15 du Bayern Munich) et la défense la plus étanche (3 buts encaissés).
Mais l'Europe où s'épanche à merveille le "Qatari SG" ne peut occulter un mois de novembre calamiteux dans les compétitions domestiques, marqué par une élimination en quart de finale de Coupe de la Ligue et la récolte de quatre petits points seulement sur les 15 possibles en L1, au point d'être éjecté du podium et de se voir relégué à cinq points du leader, Lyon.
Le terme de "crise" avait été employé par l'entraîneur Carlo Ancelotti lui-même après le revers face à Rennes (2-1 le 17 novembre), et il ne le regrette pas: "Quand on perd deux matches consécutifs à la maison, on ne peut pas dire que c'est un bon moment, a-t-il relevé vendredi en conférence de presse. Mais je pense qu'il est en train de finir".
Le technicien Carlo Ancelotti compte s'appuyer sur le succès de prestige contre Porto pour "faire le même match que mardi, avec la même attitude, le même jeu, la même qualité. Surtout, l'état d'esprit était bon. On a montré une équipe solide, les joueurs ont travaillé ensemble, c'était la clef pour gagner le match".
Les joueurs ont dîné ensemble, comme l'a révélé Le Parisien, ce que l'Italien a vu d'un bon oeil: "C'est important d'être ensemble sur le terrain. Mais peut-être que le fait de se retrouver ensemble est bon pour le groupe".
© AFP/Kenzo Tribouillard
L'attaquant du PSG Nene lors d'un match de championnat face à Troyes au Parc des Princes, le 24 novembre 2012.
A l'heure où le duo Leonardo-Ancelotti est fragilisé par des rumeurs sur un éventuel changement de direction sportive, où Zlatan montre des signes d'agacement à l'égard de ses partenaires, où le groupe semble se fissurer entre francophones et italophones, une contre-performance contre les Haut-Savoyards (17e du classement) approfondirait le malaise ambiant.
Autre pierre d'achoppement, le cas Nene. Le Brésilien n'avait pu cacher son énervement mardi soir lorsqu'on l'a fait s'échauffer et se rasseoir plusieurs fois sur le banc, pour ne rentrer finalement en jeu qu'à la 88e minute...
Il a du coup été écarté du groupe par Ancelotti. "Il n'a pas eu une bonne attitude contre Porto, a expliqué l'entraîneur. Il était énervé, ce n'est pas bon. Quand un joueur n'a pas une bonne attitude, je ne peux pas l'utiliser, c'est normal".
Gameiro, soigné à la hanche, fait parallèlement son retour dans le groupe, mais le secteur de l'attaque est généreusement fourni (Ibra, Ménez, Lavezzi, Hoarau et donc Gameiro), contrairement à l'entrejeu, dégarni par les absences sur suspension de Matuidi et Verratti, deux des hommes clef du début de saison, et de Bodmer et Sissoko, encore trop justes, Ancelotti dixit.
© AFP/Pascal Guyot
L'entraîneur d'Evian/Thonon Pascal Dupraz lors du match de Ligue 1 face à Montpellier le 6 octobre 2012 à Montpellier.
Thiago Motta fait en revanche son (nouveau) retour dans le groupe et "commencera avec Chantôme", selon Ancelotti, qui s'oriente vers une reconduction du 4-4-2, dont les flancs pourraient être occupés par Lavezzi et Pastore (ou Maxwell).
Derrière, Sakho, qui n'a disputé qu'un des cinq derniers matches, sera "sûrement utilisé" samedi et le match suivant, selon son entraîneur.
Il s'agit aussi de préparer la semaine prochaine, bien chargée, avec le déplacement mardi à Valenciennes, équipe surprise du haut de tableau (5e après 15 journées), puis la réception de Lyon dimanche 16 décembre.
Un autre standing qu'Evian. Mais les hommes de Pascal Dupraz restent sur une bonne série de quatre matches sans défaites, et ont même remporté trois de leurs quatre dernières rencontres hors de leurs bases.